Il y a 2 ou 3 ans, j'avais dessiné ça...
C'est assez personnel, un peu maladroit et bourré de défauts...
je l'avais publiée sur mon ancien blog et ça m'avait fait un bien fou.
Du coup ça m'embête d'avoir supprimé tout le contenu de
l'ancien blog et laisser ce petit bout de moi moisir.
Alors voilà, un peu de réutilisation ne peut pas faire de mal.
(D'avance, désolée si c'est écrit trop petit...)
(D'avance, désolée si c'est écrit trop petit...)
joli.
RépondreSupprimerJe l'avais trouvé déjà très intriguant et interpellant à l'époque, je l'aime toujours autant, je trouve que c'est une confidence très réussie. De plus on peut tous y trouver sa propre signification, on doit être un paquet à ressentir ce fameux "vide" peu importe ce qu'il représente. :)
RépondreSupprimerJe viens de découvrir ton blog via Mademoizelle. Ce que je vais dire est un peu neuneu mais celle ci m'a beaucoup touchée, je n'arriverai pas à expliquer vraiment pourquoi. Ton blog est vraiment génial, il y a une une sensibilité à travers tes dessins extrêmement touchante.
RépondreSupprimerAu plaisir de continuer à te lire :)
En shamanisme, il est souvent question des ces "bouts d'âmes" qu'on a égaré. Comme si nous étions composites, fait de plusieurs âmes, et qu'il nous fallait retrouvé une unité.
RépondreSupprimerPour moi je parlerais de part d'enfance.
Quand j'avais 14,5 ans j'ai vécu une immense fatigue en arrivant au lycée. Je n'ai jamais trop su ce qui s'était passé : mononucléose, staphylocoque ou mini-AVC?!? C'était colossale, j'avais l'impression de tomber dans un puit noir et et sans fond, de perdre 60% de mes facultés. Ca a coupé ma vie en deux, tellement ça a estompé ma mémoire "d'avant". Personne n'en a pris la mesure, même moi, qui culpabilisait en pensant que je me couchais trop tard et ne dormais pas assez.
J'ai quelque part réussi à rester fidèle à moi-même, et au fil des années ça s'est lissé, j'ai renoué avec une certaine harmonie. Je n'ai plus ce sentiment de perte, de vide, ou de fuite en avant, même si je garde un rapport ambiguë à la fatigue (fragile et tenace à la fois). Si je devais refaire le passé, je me ferais moins de mal psychologiquement parlant. Je crois que tout le monde passe son adolescence à se faire trop de mal, à être trop exigeant. (je pense à ton article sur l'estime de soit). Pour moi ça s'est progressivement résolu après un échec à la fac, vers 20 ans. Je ne sais pas pourquoi on nous fait croire qu'on est prêt pour la vie adulte avec le BAC, les américains ont la chance d'être appelé "teenager" ça veut bien dire que l'adolescence c'est plus qu'une question de puberté.
Je trouve cette image des bouts d'âme à retrouver plus positive que ma vision des psychanalyses, où j'ai toujours l'impression qu'on remue le passé pour se cherche un problème.
Des bouts d'âme, comme si c'était des bouts de tissus qu'on laisse sur une ronce, en se promenait à travers ce champ qu'est la vie.
Julienou