20 déc. 2013

Everlasting Love



17 commentaires:

  1. Très bien présenté.... Je vis ça aussi, je viens d'une famille nombreuse et on m'a toujours "Fait comprendre" qu'on s'aimait tous entre frères et soeurs.....
    Ce qui n'a jamais été vraiment le cas. seulement des personnes avec qui j'ai grandi mais qui ne me donnaient pas autant d'amour que j'attendais. (Et pourtant j'aurais essayé.)
    Aujourd'hui j'apprécie tout le monde, mais ma vraie famille est parmi ma -toute- petite palette d'amis :)
    Bien que ces temps je renoue avec une de mes petites soeurs qui a vraiment l'air de se donner du mal... et ça fait plaisir ^^

    Sinon, le début de l'article, l'amour inconditionnel... j'ai eu un pincement au coeur en lisant ces mots, mais finalement ça n'était pas le sujet ^^ Je pensais a l'amour inconditionnel qu'on porte a une personne précise :)
    Je ne l'avais jamais vu sous cet angle :P

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  2. Super article !
    Je rajoute toutefois une chose : le fait de passer du temps avec quelqu'un, d'en prendre soin/qu'il prenne soin de vous... ça créé forcément des sentiments d'affection (du moins au départ), même si les affinités sont pas extraordinaire (c'est aussi sur ça que repose par exemple l'adoption - et non pas sur les liens du sang).
    Mais je suis tout à fait d'accord, l'amour n'est pas inconditionnel et je me suis toujours dit que si mes parents (par ex) se comportaient mal, très mal, avec moi, je pourrais couper les ponts. L'amour et le respect ça se mérite, il ne faut jamais les prendre pour acquis.

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    1. Tu viens de me rappeler que j'ai complètement oublié de parler de l'adoption alors qu'il faisait partie de mes arguments de base ! Et je suis tout à fait d'accord pour l'affection ! On s'occupe de nous, donc on affectionne (une forme de gratitude), mais voilà, ça n'implique par forcément de l'amour au sens propre :)

      Merci pour ton commentaire !

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    2. pour continuer sur ce que tu appelles un sentiment de "gratitude" je pense qu'il y a erreur. Il est vrai que l'on peut avoir de l'affection auprès d'une personne qui prends soin de nous et inversement, c'est un sentiment "naturel". la nature a doté TOUT ses mammifères de cet instinct, celui d'aimer son protégé et d'en être aimé en retour, alors évidemment cet amour dans la nature est en fait un sentiment de "sécurité" (le petit va se rapprocher du grand qui va l'enseigner et le protéger) que le grand donne au petit. Quant au grand, il protège ses "gênes et son futur". Donc je ne suis pas d'accord avec ce simple sentiment de "gratitude" je pense que la nature nous a conçu pour que cette "gratitude" soit plus profonde et se montre par des sentiments

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  3. J'ai découvert ton blog grâce à Laurel et plus je te lis, plus je l'apprécie (même si j'avais déjà eu un coup de coeur à la base).

    Encore une fois tu frappes là où ça fait mal, je me sens extrêmement concernée par ton article. Mon père me frappait, je ne lui ai jamais pardonné et je m'en suis toujours voulu de ne pas l'aimer, je culpabilisais énormément parce que "c'est ton père, tu te dois de l'aimer". Jusqu'au jour où un ami m'a dit "ce n'est pas parce que c'est ton père que tu dois l'aimer, tu as LE DROIT de lui en vouloir, de ne pas l'apprécier". Ca m'a énormément soulager d'entendre ça, même si j'ai toujours du mal à faire avec, tellement ça a pu choquer les gens de savoir que je ne l'aimais pas, ça alimentait ma culpabilité.

    Bref ta note contribue à m'ouvrir les yeux encore un peu plus sur le fait que je dois arrêter de m'en vouloir face à ce que je ressens pour lui. Merci pour ça! (on ne se connait pas et ça peut te paraitre superflu mais je te promets que ça fait du bien de lire des choses comme ça)

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    1. Merci Gragou... Ça ne me fait pas plaisir mais tu illustres ça assez fortement, effectivement :/
      Tu as des circonstances LARGEMENT atténuantes, c'est tout à fait légitime.
      Mon point de vue (qui reste le mien, je ne force personne à y adhérer) est que la famille est en réalité un cercle restreint parent-enfant. Une fois que l'enfant grandit, il crée sa propre famille et sa famille d'origine s'efface petit à petit (au sens propre comme au figuré). Pour moi, la famille au sens où je l'entends, c'est celle qu'on choisit. Ma famille d'origine restera mon premier point de repère (papa, maman, ne vous vexez pas !) mais pas le centre de ma vie. C'est comme ça, ils le savent.

      J'ai toujours été honnête et entière sentimentalement parlant, j'ai bien essayé à certains moments de simuler des choses pour la paix des ménages... je n'ai fait qu'accumuler de la frustration et du ressentiment.

      Enfin bref, tout ça pour dire que oui, les situations varient, mais j'attends de pied ferme qu'on me prouve scientifiquement cette passation d'amour ^^

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  4. En parlant d'évitement, je trouve ta démonstration un peu forcée.
    J'ai l'impression que tu caches que tu as culpabilisé longtemps de pas aimer un de tes proches.
    Ton billet est comme un message qui dirait "Il est légitime, parfois, de pas aimer quelqu'un de sa famille plus que ça. J'en ai fini avec la culpabilité". (Et c'est vrai qu'il y a des proches vraiment manipulateurs destructeurs et égotiques, et que c'est tout un jeu de trouver la distance appropriée avec eux)

    J'aime ton billet, qui va m'aider à mieux entretenir l'amour que j'ai pour mes proches, et avoir mieux conscience des mécanismes d'évitement (tu m'ouvre les yeux!).
    Je pense néanmoins que l'illusion d'amour inconditionnel n'est pas à remettre en cause systématiquement, mais seulement par exception. Je pense qu'en principe c'est pas mal de faire vivre cette idée d'amour inconditionnel, un peu comme on suit les règles de politesse : simuler un bon sentiment contribuer à le faire exister un jour pour de vrai.

    Julienou

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    1. Coucou Julie ! L'évitement, sur un sujet pareil, il y en a forcément, surtout quand on a une famille qui lit votre blog ^^
      Je ne veux blesser l'égo de personne (parce que c'est en majeure partie d'égo qu'il s'agit quand on attend la réciprocité des sentiments)
      Je n'ai jamais culpabilisé d'avoir des moindres sentiments pour certains membres de ma petite famille. Ça a même été plutôt clair et admis de tous, ce qui ne nous empêchait pas de garder une entente globalement cordiale.
      Ce que je ne supporte pas, c'est le dégoût dans les yeux des gens quand j'en parle, ou le questionnaire psychologique qui s'en suit (es-tu une psychopathe/sociopathe ?) et la culpabilité qu'on aimerait me faire porter ou me voir porter.

      Je ne peux qu'être en désaccord avec ta dernière phrase sur la simulation des sentiments. Partir du faux pour avoir le vrai est à mon sens un très mauvais procédé à entretenir, même pour la paix des ménages... c'est même plutôt dangereux, si tu veux mon avis ^^

      Merci pour ton message en tous cas !

      L.

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    2. Tu tiens un bon sujet! Un des tabous de la société. Peu traité.

      Excuse moi d'avoir été indélicat sur le thème de l'évitement et du déni. Content que tu n'ai pas mal pris mon manque de tact.

      Je conçois "l'amour inconditionnel" plutôt comme une forme de patience, qu'une forme de cécité et d'amour forcé. Un peu comme le truc des commandements c'est "respecter" ses parents, pas se forcer à les aimer.
      Les relations familiales sont souvent love/hate, soit amour soit rancoeur, rarement dans l'entente cordiale et l'indiférence, plus rarement dans l'ennui forcé et le maintient d'un faux amour de façade pour rien.

      J'aurais du mal à affirmer l'amour que j'ai envers mon père, ma soeur, et le décrire. Peut-être parce que chaque relation est toujours en transformation, dans le mouvement, qu'il est plus large que les mots pour le définir.
      Je suis très "ami" avec mon grand frère, et pourtant on s'est souvent tapé dessus et été rival enfant. Si j'avais stoppé la relation à l'époque -pure hypothèse- j'aurais jamais eu l'amitié d'aujourd'hui.

      Le sujet est drôle quand on parle d'adultes, avec diplomes et emplois, qui continue à afficher des sentiments pas sincères et des rapports enfantins à leurs parents.

      Pour les enfants adolescent et jeunes adultes encore dépendant, le sujet doit faire peur.
      Quand ça se passe bien ça se passe très bien, rapports gagnant-gagnant et profusion d'amour.
      Quand ça se passe mal ça se passe très mal, relations de "commerce" et faux semblants. Contrepartie contre contrepartie, petits comptes.

      Merde, pavé : je fais court : Ta réflexion est un éclaircissement. Mais je pense que c'est une erreur de tranché "j'aime/j'aime pas", on n'a pas à trancher. Par contre pour sûr, il faut pas se mentir et singer un amour de façade quand on a "juste" de la gratitude, un grand respect.
      De toute façon je pense que les 2 personnes ne sont pas dupes, ça se lit sur les visages, et quand la relation est frustrantes les deux le sentent.

      Julienou
      P.S.: merci pour ta réponse :)

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  5. Purée, je suis tellement fière de toi et de la tournure que prend ton blog. Tu sais trouver les mots justes et j'ai adoré l'analogie avec Guild War !
    J'ai juste envie de te dire merci finalement.
    <3

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  6. C'est ce que ma psy se tue à me répéter depuis plus d'un an dis-donc!
    Mais ta façon de le présenter me parle plus.... Je crois que je vais imprimer ta note et la lui ramener (si tu es d'accords bien sûr?) :)

    En tout cas merci...ta note et le fait de réaliser que je ne suis pas la seule m'aident soudainement beaucoup à gérer la culpabilité que je ressens de justement ne pas tomber dans ce dictat et "choisir" ma famille parmi ma famille (ce qui au sein d'une famille ou "t'aime ton prochain et surtout tonton-l'abruti-raciste-homophobe-antisémite-et-con et tu la ferme se révèle assez délicat pour ma pomme)

    Merci! :)

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  7. Hey ! J'aime vraiment ton blog ! Je l'ai découvert grâce à des amis en psycho alors qu'on travaillait sur l'estime de soi. ^^ Et tu dessines trop bien ... *.*

    Bref, je voulais te dire merci. Grâce à toi j'ai compris que l'amour que je porte à mon frère n'est pas dû à nos liens du sang mais à ce qu'on partage, à ce qu'il est. J'ai très bien compris ta métaphore puisqu'on joue tout les deux au jeux vidéos et que forcément, il devient mon frère d'arme à un moment ou à un autre. Malgré qu'on ait onze ans d'écart, on partage beaucoup plus de chose que d'autre fratrie plus rapproché. Et maintenant, je ne me sens coupable de ne pas aimer mes grands-parents. Et je comprends aussi le point de vue de mon amie quand elle dit ne pas aimer plus que ça sa famille.
    Alors merci de m'avoir ouvert les yeux. :D Et on a tous une famille compliqué ... ù_ù

    Bon courage pour tes prochains billets. ;) Et bonnes fêtes de fin d'année ! :D
    Emilie.

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  8. Rassurez vous, vu le nombre de vieux laissés sans visites en maison de retraite, l'amour inconditionnel du au liens de sang / génétique c'est pas une règle généralisée.

    De mon côté j'aime ma famille de manière inconditionnelle et ça me rend très heureuse :)

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  9. Autant je me retrouve dans ce que tu dis par rapport à mes propres parents ou à ma famille de manière plus générale, autant il me parait impossible de ne pas aimer ses enfants.

    Etre parent, ca n'est pas toujours facile, c'est quelque chose qui se construit au quotidien et même si certaines journées, mes enfants m'énervent au plus haut point, il y a toujours un lien unique qui est la, un amour inconditionnel dont je n'attends rien en retour.

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  10. Super note! =)
    Merci de rappeler que la sacro sainte famille est un dogme imposé
    et que en rien on ne devrait être redevable à cette dernière sous le seul prétexte des liens de sang, ou tout autre filiation.

    Que le fait d'être parent ne donne pas tout les droits sur "son" enfant.
    Trop souvent on nous fait sentir en tant qu'enfant cette "dette", une sorte de redevance, un contrat tacite.
    Je t'ai mis au monde et élevé, j'attends quelque chose en retour.

    Si l'amour d'un parent est vraiment inconditionnel il ne doit rien attendre de son enfant en retour.
    Ce qui est rarement le cas, voir je dirais une oxymore.

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  11. Hahaha, si tu savais comme ça m'a fait plaisir de voir cette référence à GW2 :D (Oui oui, la note m'a plu aussi mais... GW2 !). Tu es sur quel serveur ?
    Sinon, je ressens exactement la même chose, je ne m'entends pas du tout avec la famille de ma mère et à chaque fois, je passe pour la pire des ingrates/égoïstes alors que... Je les vois une fois par an, et encore.

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  12. C'est vraiment horrible comme raisonnement en fait...
    Donc ne pas aimer ses parents, ses frères, ses soeurs, même ses enfants... ce ne serait certes pas "normal", mais pas "anormal" non plus (pas plus que l'inverse). Et ce serait même défendable.
    C'est nier le fait qu'un enfant a besoin (oui besoin!) d'être aimé pour s'épanouir.
    Vous imaginer un enfant qui demande à sa mère : "Dis, tu m'aimes ?" Et la mère de répondre : "Non mais rassure toi, je t'apprécie. C'est déjà pas mal hein ?"
    L'amour n'est pas dû ? Bien sûr que si il l'est. Dans la famille du moins. La famille n'est pas une guilde de jeux vidéos. Je sais qu'il ne s'agit que d'une analogie, mais elle est très mal placée.
    On naît avec des responsabilités. On est responsables de nos proches. Et on donne naissance avec des responsabilités. Et on se choisit de façon responsable et on assume.
    J'en ai marre qu'on renie toutes les valeurs. D'abord la vie elle-même, l'amour, le mal, le bien... Et quand il ne restera plus rien, qu'en sera-t-il de nous ? Qu'est-ce qu'on sera devenu ? Des animeaux avec la modernité et le progrès en plus ?
    J'espère ne jamais être là pour le voir. Et j'espère que mes enfants que j'aime et aimerai toujours ne le verront jamais non-plus.

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