22 nov. 2013

Like a Boss















(Le gif, c'est pour devancer ^^)

Pour aller plus loin, il y a une série de vidéos assez courtes expliquant ce qu'est
le spécisme. Ça s'appelle Éthique Animale et c'est présenté par un monsieur
à l'accent québecois délicieux. (épisode 1, épisode 2 , épisode 3 , épisode 4)

Il y a aussi les Cahiers Antispécistes.

La bise.


43 commentaires:

  1. j'aime *^*
    c'est putain d'intéressant *^*
    *désolée de pas faire un commentaire plus constructif ^^'*

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  2. Huhu, maintenant les biologistes essaient de faire un arbres généalogique des espèces rond uwu on a évolué en ça ^^ (fin on garde tjs les vieux arbres en tête mais un jour, l'arbre buisson sera roi /o/)
    J'adore ces BD qui apprennent des choses comme ça 8D c'est intéressant et j'arrive à lire jusqu'au bout (sauf si ma connection saute au milieu de l'image, c'est un autre problème ça xD) que les pavés j'ai du mal ._. -la faute à ma patience très limitée-
    (j'aimerais pas voir ce crabe monter à ma poubelle ._. oh damn, ça doit être dur à déloger)

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    1. Ce sont des crabes des cocotiers... ils sont appelés comme ça parce qu'ils grimpent aux cocotiers, détachent les noix et les cassent, ils adorent ça !
      Mais à cause du ramassage excessif des noix de coco, ils sont souvent écartés des arbres ou tués (les gens adorent leur chair... brrrrr), alors pour se nourrir, ça arrive qu'ils fassent des kilomètres et se retrouvent dans les villes côtières à fouiller les poubelles... :(

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  3. Vraiment cool que tu en parles :)
    Et marrant de voir que je suis pas le seul pour les escargot ! Les gens me regardent même bizarrement quand je m'arrête pour les mettre sur le côté du chemin !
    Et oui on est souvent victime de moqueries, quand il ne s'agit pas de chats chiens et autres animaux de compagnie... Surtout pour les insectes (que je n'aime pas particulièrement non plus mais que je m'interdis de tuer !) ... Et bravo à tes parents aussi ! ;)

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    1. Merci ! C'est surtout mon père qui m'a appris ça en fait.
      Comme je le disais sur Facebook, j'ai vraiment beaucoup de mal à comprendre que des gens puissent tuer tout et n'importe quoi. Je ne leur en veux pas, bien souvent, ils n'ont pas l'impression de faire du mal. Mais ce n'est pas un comportement normal. Tuer, c'est pas rien. Gamine, quand je voyais tous les autres torturer des papillons en leur arrachant les ailes, ou couper des vers de terre en deux, juste pour voir... je ne comprenais pas. J'ai beaucoup pleuré à cause de ça.

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    2. Moi aussi je protège les escargots <3

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  4. Hey !
    Contente de lire cet article !! Je suis végétarienne et je tiens à faire ma chiante de service ; non, les personnes qui mangent du poisson ne sont PAS végétariennes. Beaucoup de personnes font l'amalgame. Les végétariens ne mangent aucun être vivant ; ceux qui ne mangent pas de poisson sont pescétariens (et je ne comprends pas cette position, un poisson, c'est pas plus idiot qu'une poule et ça souffre tout autant...).
    Ceux qui ne mangent ni oeufs, ni lait et dérivés, aucun produit d'origine animale sont végétaliens... Voilaaah...
    Et je suis effectivement malgré tout une conasse spéciste parce que si je m'évertue à respecter la vie, même la plus petite, les moustiques et les poux restent des bêtes que j'élimine sans remords, avec les mites alimentaires... ...

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    1. Je sais bien ! Ces gens-là sont les premiers à faire l'amalgame, donc je ne faisais que le répéter... surement pour qu'on leur donne un cookie, ou que sais-je...
      Et effectivement, je n'ai jamais compris ce délire. Récemment, on m'a encore dit 'mais du poisson, tu peux quand même en manger non ? Parce que sinon ohlala'
      Alors oui, moi aussi j'adore les sushis, hein, qu'on se méprenne pas. Mais si je veux être végé, NON, je n'en mange pas, point. Parce que merde, j'aime les poissons aussi (et malgré ma phobie des crabes, j'ai vraiment de la compassion pour tout ce qui vient de la mer)

      Sinon, je te rassure, on est tous spéciste, à un degré plus ou moins élevé. Le simple fait d'avoir des animaux de compagnie peut être considéré comme du spécisme.
      Et j'admets que les moustiques et les poux... (ainsi que les puces) j'ai beaucoup de mal à ne pas les tuer.
      C'est surement pour se racheter une conscience qu'on les appelle des parasites, d'ailleurs. XD

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  5. Je me considère comme antispéciste, j'ai toujours eu une tendance naturelle à faire attention à toutes les sortes d'êtres vivants que je croise (même les limaces rouge radioactif ). =D

    Cependant, je me sens interpellée par tes passages sur les arachnophobes. Car enfant, je l'ai été. Certainement sous l'influence de certains proches (...). Mais je n'aimais pas les tuer pour autant, et ça ne me réjouissait guère de voir leurs petits cadavres recroquevillés.

    Avec le temps, j'ai réussi à me débarrasser de la peur et de la panique irrationnelle, et sachant d'où je suis partie, je suis plutôt fière de ne plus céder à ces impulsions stupides, et de leur ficher désormais la paix.

    Pourtant, j'ai encore certaines limites... Au point que je l'ai d'ailleurs évoqué dans une note (ma seule pour le moment en fait, car je suis plus illustration que strip xD ) : http://svandendrah.eklablog.com/la-tolerance-de-la-licorne-a98498107

    Inspiré d'une anecdote réelle (je suis vraiment tombée sur un groupe d'araignées géantes dans un coin de ma chambre), cela m'a fait réaliser qu'il restait certaines limites difficiles à franchir....
    Même si cela tient sans doute plus de l'auto défense que du spécisme primaire, vu que ces araignées sont loin d'être toujours inoffensives...
    De la même façon que je ne partagerais pas un hamac avec des crabes de cocotier (les gros crabes terrestres que tu as mis en photo), non parce que j'en ai la phobie, bien au contraire, mais plus parce qu'ils peuvent couper une main ou des doigts assez facilement... xD

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  6. Pour faire ma chieuse de biologiste en répondant à May, les végétaux sont vivants. Ils n'ont pas de système nerveux et ne souffrent pas quand on les cultive/mange, ça oui, mais ce sont des êtres vivants.

    Sinon je ne suis pas spéciste, je mange de toutes les espèces qui se présentent sans distinction, sauf le mouton et les épinards parce que j'aime pas et les humains parce que c'est puni par la loi.

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    1. Oh tiens, du troll anti végé. Ça faisait longtemps ^^

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    2. JUSTE parce que c'est puni par la loi...? ^^
      Pas aussi parce que c'est un peu barbare ? ;)

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    3. Oui, j'ai mal choisi mon expression : "être vivant"... Effectivement, et je me suis même torturée en étudiant le cycle de vie de certaines plantes que j'en suis arrivée à me dire que manger une fleur, c'était aussi sacrifier une vie magnifique et complexe... Malgré tout mes jolis sentiments, c'est mon instinct animal de survie qui s'exprime : si je ne me nourris pas, je meurs, c'est donc les brocolis ou moi... Quitte à devoir "tuer" pour vivre, j'opte pour ce qui à ma connaissance ne souffre pas... les végétaux... Et pour répondre à je ne sais plus qui plus bas, je fais la différence entre un homme qui mange de la viande et un animal qui le fait également, car je pense que le second, lui, n'a pas le choix... Nous, nous l'avons, tout en préservant, voire améliorant notre santé ce faisant (et sans avoir une assiette triste à mourir, contrairement aux préjugés, et c'est une ancienne amoureuse de la viande qui parle), alors pourquoi perpétuer l'enfer des abattoirs et des bateaux de pêche ??

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  7. Je considère l'être humain comme plus élevé que les autres êtres vivants. Pas par nature, ça n'aurait pas de sens, mais parce que j'aime plus les êtres humains que le reste des espèces. Ils ont une richesse de sentiments plus grande et plus profonde que le reste du règne animal. L'homme est capable de rêver, de se projeter dans l'avenir avec des buts, un idéal, une passion. Il peut décider de sa vie, et je trouve ça magnifique.
    Aucun autre animal n'arrive au niveau de l'homme de ce point de vue là.

    Maintenant, sois prudente avec les sentiments des animaux : tu calques facilement les tiens sur les autres espèces (c'est l'empathie, un trait répandu chez les mammifères).
    Une araignée qui se fait arracher une patte : qu'en sais-tu si elle souffre ? Elle subit sans doute une décharge d'adrénaline (ou équivalent) qui la fait réagir plus vite et la fait fuir, mais quel rapport avec la souffrance ?
    Encore chez un chien, on peut commencer à décrire : il semble connaître l'ennui, la déprime, la tristesse lors de la disparition d'un être cher (encore que : qu'est-ce que ça signifie chez lui ?). Il gémit s'il se blesse. Il peut paniquer s'il se sent en danger et sans issue. C'est d'ailleurs ce qui va nous le rendre plus attachant, car ses comportements face à une situation se rapprochent des nôtres. Mais encore, on est incapable de bien comprendre ce que représente cette souffrance. Nous n'avons que nos propres sentiments comme référence.

    D'ailleurs en parlant de chien, les chiens de race ont été façonnés par l'homme, développant certains caractères plutôt que d'autres, ce qui nous les a rendu parfois plus intelligents et plus forts, moins sujets à la maladie, moins sujets aux dégénérescences mentales, et par là mois sujets à la souffrance. Ou du moins leur souffrance a pris un caractère plus élevé, car plus proche de celle de l'être humain : ils ne souffrent plus juste à cause de la douleur, mais parce qu'ils comment à intellectualiser les choses, à comprendre, même si cela reste très primaire. C'est l'embryon de la liberté. Tu connais beaucoup d'autres espèces que l'homme qui font progresser les autres espèces ainsi, et consciemment ?

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    1. Qu'en sais-tu qu'elle ne souffre pas? Pourquoi tu retires les sentiments aux animaux ? C'est pas parce qu'ils ne peuvent l'exprimer comme nous qu'ils n'en ont pas. Ce qu'il y a de bien c'est que tu me dis d'être prudente mais tu es toi aussi très prompt a interpréter le ressenti d'autres espèces sans savoir. J'estime que, dans le doute, il faut respecter les sentiments qu'ils pourraient avoir. Tu parles de progrès, moi je parle d'intrusion.

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    2. Pierre, ce serait bien d'éviter de raconter n'importe quoi. ;)

      Les chiens n'ont pas été rendus plus "intelligents" par l'homme. Ce qui a été amélioré, c'est la compréhension et la communication entre nos deux espèces, de nombreuses études l'ont prouvé, tant du coté des chats que des chiens d'ailleurs.
      Alors, oui, du coup, pour le quidam moyen qui ne réfléchira pas trop, on peut avoir l'impression que le chien ou le chat actuel est plus intelligent que son homologue sauvage. Mais c'est uniquement parce qu'on le comprend mieux, et que lui nous comprend mieux.

      Faire l'amalgame entre intelligence et communication, ce serait comme si vous prétendiez qu'un chinois est stupide parce qu'il ne parle pas votre langue.

      De fait, les études sur les espèces sauvages tendent à prouver qu'au contraire, de grandes intelligences sont déjà présentes : les loups ont un cerveau plus grand et plus mature que la plupart des chiens, les dauphins sauvages ont un langage suffisamment évolué pour s'attribuer des phonèmes d'identification (autrement dit, des noms) quand ils communiquent, les corvidés sauvages ne nous ont pas attendus pour apprendre à se servir d'outils, notre présence rend juste leurs performances plus visibles.

      Et sinon, concernant la douleur.. ce serait bien de ne pas confondre un SENTIMENT avec une SENSATION. Les invertébrés ont des circuits neuronaux, même s'il n'y a pas de système central comme chez les vertébrés, il a été établi que les sensations y circulent bel et bien. Ce n'est pas pour rien d'ailleurs que l'on utilise volontiers des neurones et des nerfs d'invertébrés en biologie, leurs caractéristiques restant comparables à des neurones de vertébrés.

      Bref, ce n'est pas parce que l'araignée ne crie pas quand on lui arrache une patte qu'elle trouve cela agréable, et encore moins qu'elle ne souffre pas.

      On ne peut pas prétendre d'un coté qu'il ne faut pas projeter nos propres expériences pour comprendre une autre espèce, et en même temps, prétendre que sous prétexte que l'espèce est différente de nous, qu'elle ne ressent rien. Les deux extrêmes sont aussi ridicules l'un que l'autre.

      La seule chose dont on est certains, c'est qu'un insecte à qui on arrache une patte ou autre chose, va être lésé dans son pronostic vital, parce qu'il sera désavantagé en vitesse, en locomotion, perception, etc. Donc il va souffrir, d'une manière ou d'une autre, de la situation que l'on aura provoqué.

      Et en tant qu'être sensé, de notre part, c'est donc cruel. On ne peut pas se cacher derrière des faux semblants sensitifs pour prétendre qu'on ne sait pas ce qu'on fait. Nous avons justement un cerveau et une capacité de raisonnement et d'empathie, qui induit qu'on sait pertinemment ce que provoque nos actes.

      Car la question de l'antispécisme n'est pas uniquement de savoir si les animaux souffrent, mais aussi surtout de se demander si il est acceptable que nous fassions SCIEMMENT souffrir.

      La réelle sapience devrait toujours aller de concert avec la bienveillance.

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    3. C'est vraiment hyper intéressant ce que tu dis. Merci pour ton commentaire, vraiment.

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    4. +1000 Denderah

      Je rajouterai que les humains ont fait des races de chiens notamment pour son propre intérêt (ce qui est déjà une intrusion plus que discutable comme dit Laetitia), mais aussi en renforçant des caractéristiques qui n'ont parfois qu'une valeur esthétique aux yeux des éleveurs et qui causent de graves problèmes physiques aux chiens de ces races : dysplasie de la hanche pour les bergers allemands à qui on a fait l'arrière-train trop bas, chiens aux museaux super aplati qui ont du mal à respirer, cavalier king-charles qui ont des lésions neurologiques super douloureuses parce que leur boîte crânienne est devenue trop petite pour leur cerveau (!)...
      Qu'y a-t-il de noble ou d'intelligent de notre part là dedans ??

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    5. C'est super intéressant Denderah !!! Je viens de finir la lecture du livre Les animaux aussi ont des droits (plus intéressant que ce que le titre un peu simple laisse paraitre), et dedans est précisée la distinction entre nociception (réponse à un stimuli agressif extérieur, terme souvent appliqué aux plantes ou à certains mollusques), douleur (réaction physique vive qui est partagée par l'ensemble des êtres présentant un système nerveux centralisé), et la souffrance qui est en fait la douleur physique à laquelle se rajoute une souffrance psychique forte, donc une réaction émotionnelle. C'est difficile de différencier les deux dernières parfois je trouve, mais en tout cas ces distinctions sont très intéressantes pour ne pas tout mélanger et pour démontrer que quand on affirme que les animaux souffrent et éprouvent des sentiments, ce n'est en aucun cas de l'anthropomorphisme mais des constats scientifiques indéniables. Et il faut préciser qu'être antispéciste ce n'est pas non plus nier la spécificité de l'homme, qui est effectivement un animal bien singulier qui a la faculté de se projeter dans le temps, qui a conscience de lui d'une manière extrêmement accrue et dont les capacités cognitives et sentimentales, si elles sont les mêmes que chez les animaux, sont bien plus développer. Ca ne change rien au problème central, qui est la prise en compte de l'intérêt de tout être, quand bien même cet intérêt diffère

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  8. Sympa ; même si un peu tiré par les cheveux.

    La peur d'une araignée (pour moi ça sera plus les scolopendre) viens de notre instinct. Pourquoi une majorité d'animaux fuit ou sont agressifs à la vue d'un autre animal (Homo-sapiens sapiens y compris) car c'est un instinct.

    D'autres animaux mange d'autres animaux etc...etc... nous faisons parti de cette chaîne alimentaire, considérer que nous somme tout en haut est effectivement légèrement spéciste ; mais comme tu le dis toi même : Les armes à feu et notre facilité à la violence gratuite fait effectivement de nous un animal étant sur le haut de la chaîne parmi d'autres (pour moi les bactéries sont encore plus haut... ^^).

    Pour ce qui est des insecte et autres arthropodes chitineux et j'en passe, ils n'ont pas de système nerveux tel qu'on l'entend, il ont un système de capteurs leur permettant de savoir si il y a un contact ou pas, si ce contact est dangereux pour leur intégrité etc... etc...
    Pas de douleur comme nous ou beaucoup de vertébrés et invertébrés. (Pour les chats, les chiens et autres, eux ressentent en revanche la douleur et pas que la douleur physique, ils ont une conscience et il faut le prendre en compte)
    En revanche ça n'empêche en rien de garder ces petites bêtes en vie ou si jamais la mort s'impose alors de faire sa proprement ; mais tout en essayant de ce dire que c'est uniquement parce que la bébête est sur NOTRE territoire ! Comme elle le ferait si on venait sur sa toile ou dans son nid (imaginons qu'on est à sa taille évidemment).

    Je n'arrive pas à m'imaginer "meilleurs" qu'elles ou plus utile (des fois même le contraire j'ai envie de dire... hum misanthropie quand tu nous tient).

    Respecter la vie tant qu'on le peut oui, tout à fait.
    Devenir Végétalien ou pleurer parce qu'on a écrasé une araignée... il y a des limites.

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    1. Devenir vegetalien c'est JUSTEMENT respecter la vie. A moins que tu ne sois pas familier avec le terme ... ? Je vois pas ca comme un extrême du tout. Quand à pleurer en tuant une araignée, c'est une question de sensibilité personnelle, on n'a pas tous ls même. Mais c'est pas une raison pour banaliser la mort et surtout l'acte de tuer qui est tout sauf anodin.

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    2. Le terme chaîne alimentaire suppose justement à tort qu'on va classer les animaux uns par uns du plus faible/mangeable au plus fort/en droit de tuer. La réalité est bien plus complexe que ça (rien qu'une araignée ça peut être à la fois très fort et très faible par rapport à nous).

      La véritable distinction est entre ceux qui ont BESOIN de manger de la chair pour vivre et les autres. Nous ne faisons pas partie de la première catégorie, donc être végétalien est juste logique, rationnel et s'appuie sur la science en fait.

      Quant au fait de faire du mal sciemment sans autre but que celui de s'amuser... no comment.

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    3. Alors je vous renvoie à l'histoire...
      L'Homme sans la viande, ne serait pas l'homme. Nous somme Omnivore, c'est comme ça.

      Après je respecte complètement le choix de devenir Vegan, j'ai des amis Vegan ou d'autres végétarien ; mais ne venez donc pas insulter ceux qui mangent de la viande en leur disant qu'ils ne respectent pas la vie, parce que dans ce cas là vous non plus de la respectez donc pas, car nombre d'animaux sont omnivores et pourtant eux par pur démagogie vous direz : Ah bah oui mais c'est des animaux.

      Sur ce bonne journée !

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    4. PS : Étrangement les extrêmes ne se voient jamais comme des extrêmes... CQFD

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    5. Morkeoth, je vous renvoie à l'Histoire :
      L'Homme sans l'esclavage, sans les guerres, sans les génocides, ne serait pas l'Homme. L'Histoire a bon dos pour refuser d'évoluer.

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  9. Salut les gens ! Intéressante BD, intéressant débat !

    Attention ! Ce post est assez décousu :

    Pour répondre à Morkeoth je dirais qu'il me semble que la peur des insectes ou autres arachnides est culturelle et non innée. Ce n'est pas un instinct : les africains, les asiatiques et d'autres cultures en ont particulièrement moins peur, à la naissance non plus, des études l'ont montré.

    Étant un végétarien dans l'âme, mais pas dans les faits (car la viande c'est trop bon et ma volonté trop faible), je déplore cette société de consommation ou le sacrifice animal se déroule bien à l'abris de nos yeux et ou la viande finie bien propre dans des barquettes. On respecterait tous beaucoup plus les animaux et leurs sacrifices (involontaires) si l'on vivait tous dans des fermes et devions égorger nous même poules, cochons et autres veaux...

    Une petite image qui illustre un peu ce thème :
    http://images.eddenya.com/images/satirical-art-pawel-kuczynski-8.jpg

    Pour ma part je connais nombreux végétariens (se qualifiant eux même comme tel) qui mangent du poisson, alors qu'en général, les poissons agonisent à l'air libre au lieu d'être "proprement" abattus comme les volailles et mammifères dans les abattoirs (sans aucunement prôner les abattoirs...)

    L'intervention de Pierre n'est pas inintéressante : ou s'arrête le respect de la vie ? La vie comme on la connait ne vit que grâce à la vie qu'elle tue ingère et recycle... Des millions de cellules meurent par jours dans ton corps, des fourmis on doit en écraser par centaines sous nos pieds, des plantes des milliers dans une vie, et les moucherons par milliers sur nos pare brise... Ou s'arrête le respect pour les autres vies et pour notre confort à nous ? Laetitia, je te répondrait que l'acte de tuer ne nous est pas (plus) naturel, car c'est d'autres qui le font pour nous, consommateurs, mais ça l'a été pendant des millénaires et l'ai toujours pour grand nombre de carnivores, insectivores et j’irai jusqu'à rajouter herbivores...

    En fait il est vrai que c'est une question de sensibilité. Et l’anthropomorphisme et l’empathie joue une grande part dans ce problème.

    Le Dalai lama dit : "Il m'a piqué il y a 5 minutes, je l'ai laissé se nourrir car c'est sa vie et un besoin naturel, quand il est revenu je l'ai chassé, il est revenu une troisième fois, la dernière pour lui dans cette vie.
    Parfois les leçons sont douces, parfois elles ne le sont pas, elles vont dépendre de notre degré d'attention et notre travail de compréhension."

    Débattre de s'il y a souffrance physique ou psychique est un faux problème je pense car chaque vie, quelle que soit son échelle, veut vivre et ne pas mourir. Après qu'elle en est conscience ou pas, est-ce important ? Bien sur que les animaux souffrent, physiquement aussi bien que mentalement. Nos pensées ne sont elles pas avant tout des résultats de centaines de réactions chimiques cérébrales. Alors certes le genre humain se gausse de sa supériorité intellectuelle, mais c'est un fait, nous ne sommes que des bêtes et pt'être qu'on souffrirait moins psychiquement si on intellectualiserait pas nos souffrances ...

    Il y aura toujours des différences d'une espèce à l'autre, et on pourra toujours trouver que tel espèce ne réagit pas comme nous. Est-ce pour ça qu'on doit se positionner au dessus en importance sous prétexte que nous intellectualisons tout ? Homo sapiens sapiens mon cul !

    "On peut avoir l'impression que le chien ou le chat actuel est plus intelligent que son homologue sauvage. Mais c'est uniquement parce qu'on le comprend mieux, et que lui nous comprend mieux" => Pierre, il faut faire preuve d'intelligence pour apprendre à communiquer, non ?

    Conclusion : Continue comme ça Lætitia, j'aime beaucoup tes dessins et les sujets que tu abordes ! Et vive le McDo !

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    1. Mattyghan, attention, la citation que tu donnes, c'est la mienne, pas celle de Pierre. ;)

      Et justement, comme je l'ai précisé dans le paragraphe suivant, les homologues sauvages de nos animaux sont intelligents, c'est bien pour ça qu'ils ont su apprendre à communiquer avec nous, de mieux en mieux au fil des générations.

      Pierre sous entend lui que les sauvages étaient plus stupides et que c'est la domestication qui les a "élevés" intellectuellement.

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    2. "Étant un végétarien dans l'âme, mais pas dans les faits (car la viande c'est trop bon et ma volonté trop faible)"
      Je pense que c'est une erreur d'interprétation de ta part. Vu le nombre incalculable de témoignages de végétariens qui affirmaient "trop aimer la viande" et "ne pas avoir la volonté d'arrêter"... et qui sont donc pourtant aujourd'hui végétariens, sans rien regretter de leur changement... je pense simplement que tu n'as pas encore acquis tous les informations nécessaires pour ça : Affronter toutes les contraintes qui vont se révéler, et apprendre à les résoudre, essayer sur un mois pour se rendre compte que le manque n'existe pas vraiment, découvrir de nouveaux plats, de nouvelles recettes, les faux-mages, les similicarnés, apprendre à affronter la pression sociale... ce genre de choses qui s'acquièrent petit à petit au fil des informations... et puis se rendre réellement compte de toute la réalité de la viande, aussi. C'est moins une affaire de volonté que de simplement se rendre compte que pour avancer, il faut déjà essayer de faire un pas...
      Donc à mon avis, vu ton état d'esprit actuel, dans quelques mois tu es végé...

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  10. Pour capturer un insecte ou une araignée qui est immobile sur un mur ou au sol, on peut facilement utiliser un récipient avec lequel on vient entourer la bestiole, et ensuite glisser une feuille cartonnée entre la paroi et le récipient. Et hop voilà la bebete capturée, il n'y a plus qu'à la relacher dans un endroit où elle ne vous embetera plus.

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  11. Perso, c'est une phobie de tout ce qui a un exosquelette ou presque tout. De loin; pas chez moi, je peux supporter. Mais à l'intérieur... Quand une abeille rentrer; je prends sur moi, j'essaie au prix d'un effort énorme de la prendre sous un verre, puis d'aller la remettre dehors. Pour les uêpes je m'encombre moins; mon chéri est allergique, alors sprotch. Mais je m'arrange toujours pour tuer d'un coup. Je n'aime pas tuer un animal; mais si je dois le faire parce que je me sens en danger; je m'arrange autant que possible pour que ce soit fait en une fois.

    Et personnellement; je préfère toujours que mon homme sorte les bestioles hors de la maison, mais parfois il a pas la patience.

    Par contre; je me suis toujours posé une question sur le pourquoi pas d'oeufs.
    Imaginons des gens à la campagne; ils ont deux ou trois poules dans leur jardin; pas de coq. Elles sont protégées des renards, rentrées le soir; sorties le matin; nourries;... Elles vont pondre des oeufs, sans être vivant dedans. En quoi le fait de ne pas manger ces oeufs protègerait la vie?

    Quand on habite en ville et qu'on dépend des oeufs du supermarché; je comprends; les poules en batterie dans les conditions qu'on connait; oui; c'est clair; il vaut mieux s'en passer... Mais j'ai l'impression que c'est juste en général, et donc je m'interroge.

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    1. Il y a de nombreuses personnes végétaliennes à l'extérieur qui acceptent de manger ponctuellement des poules quand elles savent comment elles vivent, et si elles sont en liberté dans un jardin, donc ta question est très pertinente :) Moi j'essaye au maximum de ne pas acheter d'oeufs de supermarché mais quand mes parents avaient des poules, j'en mangeais sans aucune culpabilité. Mais pour certains personnes, c'est un engagement idéologique global de refus de l'exploitation ou de l'utilisation d'animaux pour notre plaisir en fait, donc elles préfèrent bannir la consommation d'oeufs, surtout dans la mesure où elles estiment ne pas en avoir besoin :)

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  12. Un grand merci pour cet excellent article ! Une explication claire avec des pointes d'humour, c'est une très bonne façon de faire passer ce message important, bravo. ;-)

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  13. Un article passionnant, sur un sujet auquel je suis très sensible.
    J'ai juste manqué de peu l'infarctus en arrivant à la photo du crabe géant (que j'ai moi aussi pris pour une araignée - oui moi aussi je suis arachnophobe, et oui, mon cerveau aussi joue à faire de petits amalgames).

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  14. Ouais plutot interessant et les commentaires aussi je me suis retenu de troller certains endroits il y a a boire et a manger mais je pensais aussi a l incidence de notre ere sur la faune et la flore : internet, telephone, television, ordinateut, verre, beton, bref tout ce qui batit notre civilisation moderne shinyblingbling fait du tort quoi qu on en dise a notre mere nature et donc par extension aux etres qui vivent sur la terre mere ... sans moraliser ou demoraliser je me dit que c est une question de temps quoi qu il advienne (je dit ca en tant que cuisinier troubadour menestrel et passionnés de l univers de l imaginaire (geek)

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  15. Bonjour ! Très chouette post, merci !
    Cela dit, juste un bémol : il faudrait revoir ta définition de l'anarchie. Si l'on en croit l'étymologie, comme pour la hiérarchie, alors l'anarchie s'oppose au pouvoir et pas à l'ordre. C'est plus qu'une nuance !
    Merci encore !!

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  16. Merci pour cet article super intéressant.

    Toutefois, l'exemple des griffes du chat est un peu hâtif : couper les griffes, ce n'est pas dégriffer. C'est comme de se couper les ongles (sauf qu'on le fait à un petit félin mécontent). Dégriffer, c'est une mutilation qui consiste à arracher la racine de chaque griffe. ça abîme les pattes des chats et ça les empêche de mener leur vie de chat.

    Pour les araignées et les insectes, perso, ce qui me fait peur, c'est qu'ils sont silencieux. Un tigre ou un grizzli, c'est plus dangereux, mais au moins, tu l'entends arriver, et ça peut pas se cacher n'importe où. L'autre jour, j'ai ouvert la boîte à pain et... hiiiiiii, y avait un insecte dedans !!!

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    1. Oui, je me suis trompée en écrivant mon texte, je parlais bien du dégriffage, au temps pour moi.

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  17. Merci beaucoup pour ce dessin, je le partage auprès de mes contacts. ;)

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  18. Note très intéressante et ouvrant un débat philosophique passionnant.

    Par contre, dommage que tu abordes la problématique via tes croyances, sans t'appuyer ni de référence scientifique, ni philosophique (ni autre).

    Sur des points de détails, tu t'es donc un peu vautré. Je prendrai simplement l'exemple de la douleur animale. En effet, tu dis que les animaux ressentent tous la douleur. Or, d'une part, il y a des millions d'espèces animales. D'autre part, il ne faut pas confondre sensation et douleur. Il s'agit de deux choses différentes. Pour ressentir la douleur il faut un cerveau assez évolué.
    A notre état d'avancement scientifique, (à priori) même les poissons ne ressentent pas la douleur, faute d'un cerveau suffisamment développé. Du coup, les espèces encore moins évoluées sont loin du compte... Le comportement d'évitement serait simplement un réflexe de conservation (cf. Darwin).

    Une ref : http://www.telegraph.co.uk/science/science-news/9797948/Fish-cannot-feel-pain-say-scientists.html

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  19. "L'ANARCHIE, C'EST L'ORDRE MOINS LE POUVOIR" -Pierre-Joseph Proudhon.

    Je suis d'accord pour ne pas considérer les animaux comme des êtres idiots et totalement insensibles (d'ailleurs est ce qu'on a essayé de les éduquer comme des humais juste pour voir?pour essayer sur plusieurs générations?).

    Par contre pour les insectes suceurs de sang (bed bugs et moustiques) pas de pitié!
    Leur donner un peu de mon sang, ok.Mais se retrouver avec des boutons énormes qui grattent, non!

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  20. "L'homme se permet tous les jours de façonner la Terre.. etc."
    Oui. comme bien d'autres espèces animales. Certes, l'Homme va plus loin que les autres, mais ce n'est pas le propre de l'Homme de faire ça.

    Par ailleurs l'idée de tuer les autres espèces, voir de s'en servir est non seulement naturelle mais en plus partagée par beaucoup d'autres espèces… Je pourrais parler de tous les prédateurs, ou même des omnivores (dont l'homme fait partie), mais aussi des animaux opportunistes qui s'approprient les nids, terriers des autres, quitte à en chasser les occupants.

    Au passage, il y a beaucoup d'espèces (quasiment tous) qui exploitent les autres espèces plus directement (le parasitisme par exemple).


    "la plupart des autres espèces animales possèdent les mêmes capacités cognitives que nous".
    NON, non et re non. Si certaines espèces (typiquement les grands singes) sont très proches de nous d'un point de vue intellect, ce n'est pas le cas de la plupart des autres animaux. Déjà le système nerveux de la plupart des reptiles* est très différent du notre (ils n'ont pas une bonne partie de notre cerveau) mais en plus, même chez les animaux dont le système nerveux est développé, la façon de penser, de percevoir le monde est très très différente. Par exemple les chevaux, animaux sincèrement intelligents, voient le monde d'une façon plus adaptée à leur survie vu qu'ils ont des réflexes de proies.
    Et puis la plupart des espèces animales sont des invertébrés dont le système nerveux est très limité et ne peut contenir la même chose que chez un mammifère.
    on m'a un jour dit que Disney avait déformé la vision qu'on a des animaux, j'ai l'impression que c'est le cas….


    Je ne dis pas qu'il faut tuer pour tuer (par ailleurs je laisse les araignées vivre chez moi, pire je les déplace doucement quand elles se mettent à un endroit où elles pourraient mourir).


    Maintenant, le simple fait de vivre nécessite d'exploiter des êtres vivants… Pas simplement de la viande, mais une néerlandaise avait regardé ce que devenait un cochon après sa mort…. Elle a trouvé des traces de protéines de porc même dans le bitume. Oui les animaux ne servent pas qu'à nourrir ou vêtir.


    D'ailleurs, le simple fait de vivre dans une ville est une telle exploitation de la nature…. (le simple fait de vivre en fait)



    ENFIN
    Pourquoi ne pas parler des plantes ? Oui elles n'ont pas de cerveau mais on a pu voir que les fruits/légumes qu'on met au frigo peuvent réagissent à l'environnement extérieur.
    http://www.gizmodo.fr/2013/03/17/plantes-forme-intelligence.html
    http://www.gizmodo.fr/2013/06/24/fruits-legumes.html


    Oui, tuer pour tuer est idiot (mais c'est un comportement vu dans la nature, chez les dauphins par exemple)… Oui l'être humain n'est pas l'animal le plus évolué de la planète (une telle notion est d'ailleurs absurde), mais le principe même de vivre nous met en concurrence avec tellement d'espèces…


    *oui je sais, les reptiles n'existent pas vraiment

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  21. Alors, j'aimerai bien que vous arrêtiez de me faire la leçon. Je le répète une dernière fois, que vous ne soyez pas d'accord, ok, cool pour vous, MAIS JE NE CROIS PAS AUX THÉORIES ESSENTIALISTES.
    Mon opinion est celui exprimé dans la note, point. C'est très bien de vouloir débattre mais n'essayez surtout pas de me convaincre, ça n'a aucun effet, bien au contraire.
    J'ai horreur qu'on ait la prétention de me faire des cours magistraux sur le cerveau humain ou sur l'évolution. C'est votre avis, et je le respecte, mais je le maintiens, LA PLUPART DES ESPÈCES ONT LES MÊMES CAPACITÉS COGNITIVES QUE NOUS. Que ça vous fasse mal de l'admettre prouve très bien tout ce que je dis dans la note. Mais encore une fois, n'essayez pas de me convaincre que je dis des bêtises, c'est peine perdue.

    Quant à me parler d'anthropomorphisme... haha. L'être humain vous obsède tellement ? Si vous pensez que j'éprouve de la compassion pour les autres espèces par anthropomorphisme, vous vous trompez lourdement.
    C'est justement parce que je suis consciente de nos différences (mais aussi de nos points communs, chose que vous niez beaucoup) que je tiens ce discours, pas parce que j'y vois mon prochain.

    Encore une fois, je pense avoir laissé les commentaires de cette note ouverts assez longtemps.

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