• Profil / FAQ •


Je m'appelle Laetitia Butyn, je suis née en l'an de grâce 1985, quelque part en région parisienne, avec beaucoup trop de cheveux. 
Aujourd'hui, rien n'a changé, mes cheveux sont toujours là, ils ont même fait des petits.
Je n'ai même pas beaucoup grandi, puisque je voyage toujours à hauteur d'aisselles dans les transports en commun et que j'ai toujours besoin d'un réhausseur lorsque je conduis. 

En revanche, j'ai fait quelques progrès côté cervelet et appris de nouvelles choses, de nouveaux mots : je sais désormais prononcer le mot pamplemousse presque sans bafouiller. En revanche, je bloque encore et toujours sur le mot "assassin" (true story), désolée pour les gens dont c'est la profession.
J'ai appris que j'étais illustratrice, féministe, végétarienne, accro aux séries télé, carrément fangirl de plein de choses, et j'essaye de vivre avec tout ça le mieux possible, sans écraser personne.

J'ai également effectué une translation de 500 km vers le Sud-Est pour atterrir à Genève et y creuser mon petit trou. Trou plutôt confortable, s'il en est, entre lac et montagnes, là où finalement, je me sens parfaitement à ma place.

Mes activités favorites : dévaler les pentes enneigées en mode rouleau d'hiver (les skis c'est surfait), avoir le fessier bleuté après plusieurs chutes en rollers, partir à l'aventure dans mon salon pendant une bonne campagne de jeu de plateau ou de rôle, dévorer des séries qui me font me sentir vivante, cajoler mes deux fauves, regarder mon amoureux sur sa moto, et me dire que je sors avec un sosie de Dave Grohl jouant dans Sons of Anarchy, me rendre compte que je suis une petite veinarde, mais une veinarde quand même.

Vous l'aurez deviné, j'aime aussi dessiner, bien sur, j'en ai fait mon métier. Et ce blog n'est qu'une conséquence de tout ça. J'espère que vous prendrez autant de plaisir à le lire que j'en ai à le remplir. 





Parutions :

•Les Châteaux Forts au Moyen-Âge, (23 illustrations intérieures) Éditions Auzou 
(à paraître)
•Un enfant serein (couverture + illustrations intérieures) Editions First (Avril 2015)
•Recueils du Projet 17 Mai tomes 1&2, Éditions Des Ailes sur un Tracteur 
(6 planches dans le tome 2 à paraître)



Foire Aux Questions :


D'où vient ton pseudo ?
Alors... Je vais peut être complètement ruiner un mythe, mais... Timtimsia, c'est en fait Laetitia (mon prénom) prononcé façon Jamel Debbouze.
Ça date d'une bonne décennie maintenant, c'est une de mes amies de lycée qui m'a appelée comme ça pendant un temps, et je dois avouer que ça s'est avéré très pratique au moment de trouver un pseudonyme ou même simplement un log qui ne soit pas déjà pris. L'avantage de ce pseudo que personne ne sait écrire et prononcer, c'est qu'il est unique ^^


Quel matériel utilises-tu ? 
Je fais absolument tout numériquement, sans passage par le papier. Je dessine directement sous Photoshop CS4, avec une tablette Wacom Intuos4 M.

Combien de temps mets-tu pour une note de blog ?
Tout dépend du sujet ! Mais généralement, cela prend plusieurs demi journées de travail, écriture comprise.

Depuis quand dessines-tu ?
Pas depuis toujours ! J'ai commencé à dessiner dans mon cahier de philo, en terminale.
Cela fait donc un peu plus de onze ans. J'ai appris comme beaucoup en fait, sans forcément de prédispositions. Je me suis inscrite à un atelier de modèle-vivant, et j'y suis allée presque tous les jours pendant 4 ans. Ce qu'il y a de bien avec le dessin, c'est que si on est assidu, la courbe de progression est assez importante, c'est assez gratifiant !

Vis-tu de tes dessins ?
Je ne vis pas de mon blog, en tous les cas. Quand à mes dessins "professionnels", je commence tout juste à toucher des sous avec. Quand je dis tout juste, c'est réellement récent. Courant 2014, j'ai touché mon premier vrai "salaire". 10 ans de galère financière avant de voir la couleur de l'argent, c'est énorme, et j'ai conscience d'avoir eu de la chance de pouvoir m'entêter à ce point. Ça n'était pas facile, ça ne l'est toujours pas, étant donné que l'illustration est ma seule activité depuis plusieurs années. C'est un choix, et un privilège même. Je n'ai pour le moment pas à prendre un job alimentaire pour payer mes factures.

Est-ce que tu prends les commandes particulières ?
Bien sur ! Je suis toujours ouverte aux commandes, d'autant que c'est toujours rigolo à faire, et très sympa de discuter avec vous de vos projets.
En revanche, bien sur, il y a tout l'aspect financier à ne pas négliger... Alors s'il vous plait, ne venez pas me voir en larmoyant que vous adorez mon travail mais que vous n'avez pas de sous (et induire que je pourrais vous offrir un dessin ou baisser mes prix). Si ça vous fait du mal, ça m'en fait à moi aussi.

Ceci étant dit, si jamais vous avez envie de vous offrir un dessin unique, vous pouvez m'écrire un mail décrivant ce que vous voulez, si possible avec références à l'appui de ce que vous aimez, quel genre, quel niveau de détails... 
Mon adresse mail : timtimsia[at]gmail[dot]com

As-tu pris des cours en dehors du modèle vivant, notamment pour apprendre à composer une illustration ?
Oui et non ! J'ai vraiment beaucoup misé sur le modèle vivant pendant longtemps, ensuite, j'ai été acceptée dans une école d'animation. C'est là que j'ai eu des cours plus poussés.
J'ai un peu appris la composition d'image sur le tas, du coup, je pense que ça se ressent un peu dans mon travail : j'ai une vision très cinématographique du dessin (et de la composition d'image, par extension). C'est le story-board qui m'a beaucoup appris finalement, même si c'est une discipline où je suis loin d'exceller. 

Comment as-tu vécu 10 ans sans revenus ? (surtout à Genève)
C'est une bonne question. Je n'ai pas été 10 ans sans revenus. Je n'ai simplement pas touché d'argent grâce à mes dessins pendant 10 ans. Mais j'ai eu d'autres revenus ! J'ai été caissière pendant 4 ans, et j'ai réussi à mettre beaucoup de sous de côté, malgré mon petit salaire.
Ensuite, je suis redevenue étudiante pendant 3 ans à Angoulême, j'ai donc vécu ces trois années sur un prêt étudiant de 20 000 euros -que je suis encore en train de rembourser-, en me serrant la ceinture (ce qu'il y a de bien à Angoulême, c'est qu'on peut vivre avec peu).
Après ça, mon compagnon a décroché un job sur Genève, je l'y ai donc suivi il y a 4 ans.
Une des raisons pour lesquelles nous sommes venus ici, c'est le salaire, bien sûr, on ne va pas se mentir. Donc j'ai de la chance d'avoir un compagnon qui croit en moi, en mes dessins et en ma capacité d'en vivre, et qui gagne suffisamment pour nous faire vivre tous les deux, en attendant que mon activité se stabilise. Parce que si son salaire à lui a augmenté, le mien aussi du coup ! Et ça s'est déjà vérifié. Il faut juste que mon trou se fasse un peu plus confortable, que tout ça décolle comme il faut et voilà.
De plus, j'ai vraiment peu de besoins, ça doit aussi jouer !

As-tu fais des tutos pour montrer tes techniques de travail ? Si oui, où peut-on les trouver ?
Il y a une époque où je streamais le processus de mes dessins. Je mettais de la musique, je commençais le dessin, et les gens venaient voir s'ils avaient envie. 
J'adorais faire ça ! Malheureusement, je n'ai plus du tout les capacités techniques de le faire, mon pauvre ordinateur ayant beaucoup vieillit... si j'ai le malheur d'ouvrir un truc aussi demandeur de ressources que le livestream en même temps que Photoshop, il ne répond plus de rien. Mais je n'ai pas réellement de technique en fait, je me rends compte que je bricole beaucoup. Je cherche, je tente, parfois ça fonctionne alors j'adopte une façon de faire. Mais ce qu'il y a de génial avec Photoshop, c'est que des façons de faire, il peut y en avoir des centaines ! 
Donc non, pas vraiment de tutos finalement ! Mais si un jour je découvre un truc de fou, je vous en ferais surement part ! 

Quelles sont tes sources d'inspiration ?
J'en ai eu beaucoup ! Quand j'ai commencé le dessin, j'ai beaucoup sympathisé avec une fille de mon atelier, qui est aussi devenue dessinatrice. Elle racontait plein d'histoires avec trois fois rien, elle avait une façon de raconter, d'écrire ses personnages, de les faire interagir... qui me fascinait. Moi, je ne voyais que la technique, que je cherchais à perfectionner, elle, elle avait déjà son univers, la technique est venue plus tard. Elle m'a beaucoup inspirée, je pense, notamment en me montrant que cultiver son univers est important. De plus, c'est quelqu'un de très intelligent qui m'a beaucoup appris.
Ensuite, j'ai rencontré un garçon à l'école, qui est rapidement devenu mon ami. C'était quelqu'un de foncièrement en colère, sur beaucoup de sujets. Il a été victime de beaucoup d'injustice, notamment de délit de faciès à plusieurs reprises, et il a ouvert les yeux sur énormément de choses, desquelles il m'a fait part. Et j'ai ouvert les yeux à mon tour. Ça a été mes premiers pas de féministe, et de végétarienne !

Je pense que tout ça m'a nourrit, d'une façon ou d'une autre.

Qu'est-ce qui t'a donné envie de te mettre au dessin ?
À 4 ans, j'ai vu Fantasia. Je m'en rappelle très bien. Ça a sûrement été ma plus grosse claque. J'ai pleuré, j'ai dit à mes parents que je voulais faire ce métier-là, du dessin animé. C'est toujours resté dans un coin de ma tête.
Puis, quand j'ai dit à ma conseillère d'orientation que c'est ce que je voulais faire, elle m'a répondu que ça n'était pas un métier, et que même si c'en était un, il allait de soi qu'il fallait être la meilleure, que ça n'était donc pas pour moi.
Je l'ai écouté... un temps.
Ensuite, j'ai énormément traîné sur Caramail à l'époque, et j'y ai rencontré une fille de mon âge, qui dessinait très bien et m'a certifié que le dessin s'apprenait, comme tout, elle en était la preuve vivante ! Moi je pensais que c'était uniquement une affaire de don et de talent... donc, pour soulager tout le monde, je me suis inscrite en fac... j'ai tenu un mois, puis j'ai décidé de tout plaquer pour apprendre le dessin, en partant de zéro.


Comment se passe le démarchage, en tant qu'illustrateur freelance ?
C'est une vaste question ! Tout dépend des personnes, honnêtement. De ta capacité à aller au devant des gens, à te créer un réseau, et t'en servir.
Personnellement, je procède beaucoup par email, j'envoie mon portfolio aux éditeurs à qui je pourrais correspondre. Sur le tas de mails envoyés, j'ai environ 1/10e de réponses, souvent négatives. Mais voilà, même si voir ses dessins édités c'est un peu le rêve ultime de tous, il faut bien se rendre à l'évidence : c'est un petit milieu où il y a peu de places, et nous sommes beaucoup trop nombreux... Et en plus, ça ne paye pas si bien.
Il faut aussi savoir percevoir les opportunités, et si jamais on arrive à mettre un peu ce rêve d'édition de côté, on constate qu'on peut en avoir des tas ! Notamment dans la communication d'entreprises, d'associations, de commerces, en interne ou en externe... C'est en ça que ne pas nier le potentiel de travailler localement est important ! J'ai commencé à m'intéresser au potentiel genevois l'an dernier seulement, et je ne le regrette pas une seule seconde ! Chaque ville a son réseau propre. De manière locale, les gens se font plus facilement confiance et se serrent les coudes. Ça aide à entretenir son réseau, et à l'étendre, par un bouche à oreille très efficace (se faire recommander directement, ça n'a pas de prix !).

Tu me fais un dessin pour ma page Facebook/mon site internet/mon avatar twitter/mon tatouage/whatever ?
Comme cela rentre dans le paradigme des "commandes particulières" je t'invite donc à remonter un peu cette page et te référer à cette question. Je ne travaille pas gratuitement. Jamais. Encore moins pour la gloire, les paillettes, ou que ton site internet soit joli.
Je travaille, comme toi, pour manger, payer mon loyer, mon matériel, etc.
J'ai un tube digestif moi aussi, avec un estomac au bout et devine quoi ? Il faut le remplir un peu de temps à autres.
Donc, si après avoir compris tout ça, tu veux toujours travailler avec moi sur l'un de tes projets, écris-moi, je suis plutôt sympa ! Mais sache que rien de ce que je ferais pour toi ne sera gratuit. Jamais.
(Lire aussi ma note sur le sujet)