15 janv. 2014

Un handicap invisible.




Merci à Crystal pour toutes les précisions... et tous les liens qui vont suivre.

Pour en savoir plus sur le TDA :
La page Wiki du TDA.
Le témoignage d'une déficitaire attentionnelle.

EDIT : J'ajoute la page Wiki de la NORADRÉNALINE (et pas Neuradrénaline, comme je l'ai
si mal écrit), comme corrigé dans les commentaires (merci !)

Vous remarquerez que j'ai oublié le mot "déficit" dans mon explication. Hm.

Voilà. En espérant que vous aurez -peut être- appris quelque chose, je vous dis
à tout bientôt !

73 commentaires:

  1. L'engagement est une force Timtimsia !
    Les relations humaines sont compliquées car tout le monde veut "comprendre" l'autre, ce qui implique interprétation et donc jugement (si interprétation érronée...). Pour tenter d'entrer en relation avec mon entourage, j'essaye pour ma part soit de me renseigner (documentation, culture, savoirs...) soit d'être attentive à ne pas interpréter mais plutôt à poser des questions. Concrètement, une Observation : "J'ai remarqué que tu travailles par intermittence", Sentiment : "Je suis triste", Besoin : "car j'ai besoin d'être confiant dans ton projet" Demande : "Serait-il possible que l'on échange à ce propos ?".
    Bien sûr c'est compliqué de changer nos habitudes de communication...
    Alors je me dis que tout le monde est différent, et qu'à force de regarder le monde de sa lorgnette, la vie doit sembler bien morne à celui qui n'arrive pas à faire preuve d'un peut plus d'ouverture à la différence...
    Merci pour cette illustration argumentée !

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  2. Je te remercie pour ce strip très intéressant, je ne connaissais pas ce trouble et c'est très bien de ta part d'informer tes lecteurs !

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    1. De rien ! J'ai bien remarqué que c'était plutôt inconnu au bataillon ici, et qu'on reprochait souvent aux gens atteints de ne pas faire assez d'efforts ou de s'écouter un peu trop...
      Mais ils n'ont pas vraiment le choix.

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  3. Encore merci à toi <3 ça me touche réellement que tu ai fait cette note, et que tu t'y intéresse. C'est idiot, mais ça aide beaucoup de se sentir un minimum considéré quand même la médecine rechigne à vous reconnaître!!
    Je pense que tu as dit l'essentiel et que l'introduction est bien là! Le manque de connaissance du sujet peut faire beaucoup de mal, et à ceux qui ne sont pas (et ne seront jamais diagnostiqués, passant leur vie entière avec cette question "qu'est-ce qui cloche chez moi!"), et à ceux qui le sont qui doivent se battre en permanence contre des jugements hâtifs au point que l'estime de soi se retrouve en miettes!

    Donc, merci merci merci <3

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  4. Coucou ! Chouette post ! On parle juste de Noradrénaline, et non pas Neuradrénaline ^^
    Bonne continuation !

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    1. Oh oui, très juste ! Merci ! (Hm, décidément, des fautes d'inattention sur ce post c'est... haha)
      J'ai ajouté la page wikipédia de la noradrénaline en bas de l'article, :)

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  5. Encore une fois, bravo !
    Les "maladies invisibles" et autres troubles similaires n'intéressent généralement que ceux qui sont concernés. La bande dessinée est un excellent moyen d'ouvrir les yeux des autres gens. Et tu le fais admirablement.

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  6. On m'a envoyé votre lien car je parle beaucoup de la TDAH depuis que j'ai été diagnostiqué, souvent il est très difficile d'expliquer bien la chose.

    Le dessin où tout est allumé à fond explique parfaitement bien la chose, je vais faire tourner ce lien à fond. Je prépare un film sur le sujet, si ça vous intéresse https://www.facebook.com/TDAfilm?fref=ts

    Le titre d'Handicap invisible est très juste. Ce n'est pas le seul ni le plus grave, sans doute, mais il complexifie beaucoup la vie, et notamment parce que méconnu et non accepté.

    J'ai la chance d'avoir grandi dans un milieu favorable (scolaire et favorable) ou j'ai été très accompagné et aidé, mais c'était un hasard et nombre n'ont pas cette possibilité. J'ne suis sorti avec des diplômes, un boulot, une vie sociale très active. Mais aussi des grosses phases dépressives, des changements quasi permanents (je me suis réorienté 3 fois, en obtenant des diplômes certes), et parfois beaucoup de découragement face aux "murs".

    Bravo de traduire si bien cette parole.

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    1. Merci Maël pour votre petit mot, je vous souhaite beaucoup de courage.
      Merci pour le lien de votre film, n'hésitez pas à me tenir au courant quand il sera visible !

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    2. Bonjour,
      je vis moi même avec une personne tdah diagnostiquée cette été. Cela fait 19 ans que je me demande s'il ne se fiche pas de ma tête, pour être polie.
      ET BIEN NON.
      Par contre il n'a pas encore de suivi digne de ce nom, et je fonde beaucoup d'espoir sur son rendez vous avec une spécialiste à Sainte Anne.
      Parce que malheureusement avec le temps il a développé des commorbidites pas très agréables.
      J'ai partagé votre magnifique article sur mon mur Facebook, en espérant que cela fera réfléchir.
      Merci encore pour eux, mais aussi pour nous qui les côtoyons au jour le jour!

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  7. Je viens de découvrir ce blog par le lien facebook de lou lubie.... superbe note, on connaît mal les gens qu'on croise tous les jours.... mais quand même 20% c'est énorme non?

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    1. Je trouve aussi que le chiffre est bien trop élevé.. ça représenterait 1/5ème de la population, ce qui est assez aberrant pour une maladie aussi méconnue.

      D'après le site français sur la maladie, ce serait plutôt 5% : http://www.tdah-france.fr/-Le-TDAH-.html
      "On estime que 5% environ des enfants sont concernés par le TDAH. A noter que certaines études statistiques font part de chiffres allant de 1 à 20 ou 30% ; pour l’essentiel, ces variations s’expliquent par le fait que les dites études englobent les cas où seule l’hyperactivité est en cause."

      Sachant que les enfants ont naturellement un cerveau moins mature que les adultes, dans le sens moins "protégé" et donc plus enclins à ce genre de symptômes. Ce qui explique aussi que les adultes y sont moins sujets.

      Sinon, autant il y a un facteur génétique, mais les études sur la maladie ont démontré aussi que l'alimentation avait une forte part dans l'exacerbation des symptômes : http://www.tdah-france.fr/Nutrition-et-cerveau.html
      La malbouffe est fatale pour un malade de TDAH, et l'essor de la malbouffe dans notre société tend à expliquer l'augmentation des cas répertoriés...

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    2. C'est une "estimation", dans le sens où les tests de diagnostiques sont difficilement adaptables et adaptés aux adultes, donc on suppose que beaucoup n'ont pas été diagnostiqués et vivent avec.
      Il n'y a pas d'histoire de "plus courant chez l'enfant", c'est juste que c'est diagnostiqué durant l'enfance, après, c'est la croix et la bannière pour se faire diagnostiquer :)
      Le TDA ne disparait pas, on nait avec et on l'a toute sa vie :)

      Pour ce qui est de la malbouffe, c'est fort possible et c'est intéressant. Je pense que plusieurs facteurs peuvent exacerber les symptômes, mais ça n'est que mon avis.

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    3. Je parlais des symptômes apparents, pas de la maladie. ;) Dans le sens où l'on peut présenter des symptômes comportementaux faisant penser à un TDAH sans l'être pour autant.
      En raison justement de facteurs environnementaux, comme l'alimentation. La piste du gluten a notamment été exploré pour les TDAH, car les personnes atteints de maladie cœliaque peuvent présenter des symptômes de TDAH lorsqu'ils ne suivent pas un régime adapté. Mais ils ne sont pas atteints pour autant de TDAH... Et le gluten n'est pas une bonne piste pour les vrais TDAH.
      Et le fait est que l'immaturité des circuits neuronaux chez les enfants les favorise plus que des adultes à présenter des symptômes si ils sont dans un environnement inadapté / "agressif".

      Il y a trop souvent des diagnostics erronés, car on va se dépêcher de mettre un enfant dans une case : TDA, hyperactivité, troubles autistiques, retard mental, et j'en passe, au moindre signe dérogeant à la norme. Et cela pénalise d'autant les vrais malades...

      Un vrai TDAH ne peut pas guérir, comme tu l'as dit, mais il aura d'autant plus de mal à se faire comprendre, si en face, des personnes diagnostiquées par erreur "guérissent" en grandissant...

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    4. Tout à fait d'accord dans ce cas ! :)

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  8. Bonjour,
    j'ai entendu dire que "fréquenter" la nature aide à se concentrer, et que par exemple une balade de 20 minutes dans les bois faisait autant d'effet positif aux hyperactifs qu'un cachet de Ritaline. Cela pourrait-il expliquer que des personnes ne révèlent ces troubles que plus tard, quand elles se voient privées, par leur emploi du temps ou leur emménagement en ville, de la présence d verdure ? En tout cas vous avez bien raison d'en parler, je pense qu'il serait important d'informer les parents et tous les professionnels de l'enfance/adolescence sur l'existence de ces troubles et aussi sur les effets secondaires des médicaments, car dans certains pays (Etats-Unis, Canada...) on a tendance à très vite prescrire sans cherche d'alternative, parfois même sans faire les tests permettant de confirmer que c'est bien de cela qu'il s'agit -en général on se focalise d'ailleurs sur le potentiel "hyperactif"

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    1. En général, ce qui fait que des certaines personnes révèlent leur troubles à l'âge adulte, c'est qu'elles se retrouvent dans une vie où elles doivent tout gérer elles-mêmes. Quand on est ado ou enfant, on peut souvent se "reposer" sur les parents pour pallier à nos défaillances. Adultes, c'est plus compliqué!

      Mais je pense qu'en effet la nature aide. Ne serait-ce que parce que le bruit de la ville s'ajoute au bruit dans la tête! Le bruit est source de fatigue, la fatigue amplifie les symptômes. Le stress, le manque de lumière, et l'alimentation peuvent jouer aussi.

      C'est vrai qu'aux USA, on diagnostique un peu trop vite. Mais en France, c'est le contraire: on refuse de reconnaître que ce trouble existe, et c'est dramatique. Combien vont se voir en revanche prescrire des anti-dépresseurs pour une dépression qui n'est "que" la conséquence d'un trouble non diagnostiqué? (ce joli mot, commorbidité, yay) . Cela revient à mettre un pansement sur une plaie infectée mais ne pas chercher à soigner la plaie même.

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  9. Si j'ai bien compris son introduction, le Dr Dominique Dupagne ne considère pas les TDAH comme une maladie/un handicap, car pour ces troubles c'est notre société (et notre système scolaire) qui les rend handicapants. Il a écrit un livre, que je n'ai pas eu le temps encore de lire, à ce sujet, qui pourrait intéresser nombre de personnes.
    Voir http://www.leretourdeszappeurs.com/

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    1. Il y a plusieurs points de vue: il y a cette théorie du chasseur et du cueilleur. Comme quoi le cerveau TDAH était la configuration du cerveau que l'on avait lorsque nous étions encore nomade et chasseur (les TDA/H en général ont de très bonnes capacités d'adaptation, d'improvisation, etc...) Devenant sédentaire, l'humain a continué à évoluer physiologiquement (les dents de sagesse qui ne nous servent plus par exemple, moins de poils, etc...) son cerveau s'est aussi adapté à cette vie plus sédentaire et régularisée. Le cerveau d'un TDA/H n'est pas adapté en effet à une société cadrée, voilà pourquoi beaucoup d'entre nous ont été en echec scolaire alors que nous ne manquons pas d'intelligence, loin de là! Mais nous apprenons souvent mieux sur le terrain, en laissant libre cours à notre créativité!
      Néanmoins, le fait est que nous vivons dans cette société, et que cela reste handicapant. Cela reste aussi frustrant car même en étant créatif, cela peut être source d'angoisse (l'envie, la motivation, sont là, mais la phase d'exécution est difficile à mettre en place car le cerveau a du mal à se fixer sur une tâche unique)

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  10. Encore une fois: merki :) C'est pas encore aussi connu qu'aux USA et au Canada. Du coup je me fais souvent taxer de feignasse ou de pas dégourdie. Quand je dis que je ne fais pas exprès, c'est toujours la même rengaine "C'est pas une excuse". Bah oui, tu préfères que je te dise que j'ai fait exprès alors ?
    Ou pire "fais attention". C'est comme si tu disais à un paraplégique "marche". J'essaye mais au bout d'un moment, sans même que je ne m'en aperçoive, mon attention se fait la malle et je me retrouve à paumer mes affaires, mes papiers, oublier un RDV, etc. Dernière perte en date: mon imper -_- Ca fait 2 semaines, je le trouve pas !

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    1. Perso, maintenant, je dégaine l'explication scientifique. Ca impressionne un peu les gens et le fait que tu donne un fait biologique concret fait souvent mouche. "Tu vas pas reprocher à un enrhumé de faire exprès d'avoir un virus, non? Bon ben alors me dit pas que je fais exprès que les neuro-transmetteurs déconnent." Parce que sinon on s'embarque souvent dans des argumentaires sans fin genre "mais tout le monde a du mal à se concentrer par moment..." -_- Oui oui, par moments. J'aimerais bien que ça ne soit que '"par moments."
      Ca fait 1 an et demi que je me "rééduque" petit à petit, que je trouve des stratagèmes pour mieux gérer mon TDA. C'est pas encore ça, mais ça vient... Courage à toi <3

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    2. Si c'est pas indiscret, quels sont tes stratagèmes pour mieux gérer ton TDA ? :)

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    3. Je suis encore sous médication, et cela aide pas mal: car cela me permet de séquencer mes pensées et donc me libère la tête pour mettre enplace des "routines". Je ne compte pas être sous médication toute ma vie, mais actuellement, je ne pourrait pas avancer sans.
      La plus grosse victoire que j'ai eu, c'est d'arriver à contrôler enfin mon rythme de sommeil. Avant, je faisais n'importe quoi, je m'endormais très tard, à des heures jamais régulières, je me réveillais tard, je n'arrivais pas à dormir car j'étais frustrée de ne pas faire ce que je souhaitais de mes journées, donc je m'énervais, j'angoissais, j'avais un sommeil léger, chaotique. Je met du temps à me réveiller, donc je "commençais" ma journée parfois à 15h, j'avais l'impression de perdre ma journée, ça m'énervait d'autant plus, je me trouvais nulle, bref.
      Maintenant, j'ai observé mon rythme de sommeil: vers minuit/1h, je pique du nez, donc je vais dormir. Je met un réveil pour me lever vers 8h ou 9h. C'était difficile, au début, mais maintenant, je n'apprécie même plus de faire de grasses matinées! J'aime profiter de ma journée entière, ça me calme et me rassure de me dire que j'ai le matin ET l'après midi pour faire ce que j'ai à faire. Je fais des nuits régulières, je n'accumule plus trop la fatigue, ça aide aussi.
      Je fais attention à mon alimentation: pas d'excitants ou trop de sucres. Pas de caféine lorsque je suis avec le médoc.

      Après avoir essayé sans succès les listes, tableaux, et autre, j'ai investis dans un agenda et je note ce qu eje dois faire, heure par heure. J'essaie généralement de définir ça la veille, reportant éventuellement ce que je n'ai pas réussi à faire dans la journée. (ah oui, on a une très mauvais perception du temps, du coup ça complique les choses pour s'organiser.)

      J'essaie de suivre au mieux et d'anticiper ce que j'ai à faire: je note même à quel moment je fais des pauses ou l'heure où je vais manger. C'est sans doute bête et méchant mais cela m'évite de m'éparpiller. C'est pas encore parfait, mais ça aide.
      J'essaie de revoir mes objectifs à la baisse, prendre du recul: non, je ne vais pas prévoir de finir 5 dessins dans la journée car je sais que ça n'est juste pas possible. Je me fixe des objectifs plus réalistes, mais c'est ce qui prend le plus de temps car on doit avoir expérimenté ce qui foire.

      J'essaie de couper le net car c'est le pire des stimuli: c'est bien simple, j'ai une pensée qui me traverse la tête, go google, et je zappe de site en site, une question/pensée en amenant une autre... (j'ai accumulé un sacré savoir, à force, complètement inutile et fouilli, mais bon!). Ca reste encore ma plus grande difficulté, vu que je bosse majoritairement sur l'ordi.

      J'essaie de rentrer mes rdv dans mon téléphone dès que je les prends, en plus de mon agenda papier. J'ai 2 cahiers: un où je note ce qui me passe par la tête directement (de peur d'oublier), et le second, mon agenda, où je vais essayer de prioriser et organiser ce que j'ai à faire.

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    4. J'ai aussi, et c'est important, appris à me respecter: maintenir mon attention 2h d'affilée reste rare, alors je ne chercher pas à me forcer et m'auto-flageller. Je n'ai pas fini un truc, tant pis, je passe à la tâche d'après qui est prévue. Il faut que j'avance.

      Je suis encore très tête en l'air, très en retard tout le temps, très désordonnée (je déteste avoir une maison en désordre et pourtant c'est régulièrement le bordel.), mais j'apprends à me connaître, à me respecter. Je discute avec d'autres TDA, je me renseigne, beaucoup de sites (américains) donnent des petites astuces.
      Je ne prends plus en compte les remarques des autres. J'ai identifié mes points forts, mes points faibles.

      J'ai encore beaucoup à faire, mais en un an et demi j'ai: acquis un rythme de sommeil normal qui me dispose mieux à gérer mon TDA et le stress que cela engendre, sensibilisé mon entourage, et surtout, identifié exactement ce que je voulais faire: avoir un objectif précis m'aide à ne pas trop m'éparpiller.

      Après, tout dépend de ce qui te gêne le plus dans le TDA: personnellement, je souffrais au niveau de ma passion, le dessin, j'ai raté mes études malgré ma grande motivation, je n'arrivais pas à avancer mes projets, j'étais frustrée de ne pas finir ce qu eje commençais, etc... En revanche, c'est agaçant mais pas bien dramatique de ne pas réussir à avoir une maison nickel en permanence ou d'être un peu tête en l'air. J'ai la chance d'avoir grandi dans un environnement favorable, mon boulot d'appoint est parfait dans le sens où je bouge beaucoup et là bas, mon TDA ne me gêne pas, au contraire. Mais je n'aurais pas pu avoir un emploi de bureau... Dans ma famille, les autres personnes TDA (sans savoir qu'elles l'étaient) ont appris à s'écouter aussi et ont adapté leur vie à ça - même si elles ont souffert également de certaines choses, car le TDA t'empêche de réussir pas mal de trucs également.

      Donc en somme, je pense qu ele plus important, la meilleure base, c'est d'apprendre à bien se connaître et s'écouter. Chacun aura une stratégie différente.

      L'auto-méditation aide également: il y a 2 petits exercices simples. Celui qu'a déjà evoqué Timtimsia: noter en l'espace de 2 ou 3 minutes tout ce qui nous passe par la tête. Cela aide à identifier le problème.
      Le second est plus difficile au début mais il devient naturel par la suite et aide beaucoup: à 3 moments de la journée (mettre une alarme si nécessaire) se poser les questions suivantes: "Qu'est-ce que je suis en train de faire?" "Est-ce que c'est ce que j'avais prévu?" "Si non, est-ce que je choisis de continuer, ou de faire ce que j'avais prévu?"
      A force, on le fait de temps en temps de fçon naturelle (décortiquer l'action qu'on est en train d'accomplir), cela permet, pour un bref instant de se "recentrer".
      Mais je suis très souvent en train de me battre avec moi-même.

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    5. Pas bête tout ça !! Moi j'en suis encore très loin !
      J'ai acheté un agenda au début de l'année, mais je ne m'en sers pour ainsi dire jamais. J'y ai juste mis les n+ de téléphone importants au cas où je perdrais mon téléphone quelque part, et mes codes de connexion au travail. Déjà ça commence bien -_-

      Sinon, j'ai le même rythme chaotique de sommeil que toi avant, sauf que je dors bien et que j'ai le sommeil plutôt lourd (par contre je rechigne souvent à me mettre au lit, mais une fois que j'y suis ça va), l'impossibilité de me concentrer trop longtemps sur un truc (et c'est encore pire depuis que je blogue, je butine de site en site, de google en google, et je perds complètement de vue ce que je voulais faire à la base, du coup forcément je ne peux plus le faire -_-). Je ne compte pas non plus les fois où je pose un truc quelque part et j'oublie où 2 minutes après parce que je l'ai posé de manière automatique, la fois où j'ai oublié de payer mes impôts, les fois où j'ai perdu mes clés (là en ce moment, j'utilise un double, j'ai perdu mes originales en décembre), ma carte d'abonnement au cyber que j'ai paumée récemment aussi... le porte-feuille ça va parce que justement, me connaissant, j'ai opté pour un énorme que je peux ni perdre ni louper dans mon sac :D

      Mais comme tu le dis aussi, je peux rester quée-blo des heures sur un truc (genre mes BDs pour le blog, un bon livre, ou des parties de Ruzzle) en oubliant d'aller aux toilettes (alors qu'en temps normal j'y vais toutes les heures lol). Et je n'ai aucune notion du temps.

      Ca c'était pour la partie "inattention", parce que sinon, j'ai aussi droit à couper la parole aux gens pour dire un truc, qui parfois n'a aucun rapport avec la choucroute (BOULETBOULEEEET), je parle très vite (et très beaucoup aussi), je fais des lapsus ou des mots-valise parce que ma langue va un peu trop vite...

      Bref, j'ai du boulot ! Et j'ose pas trop me tourner vers la médication parce que j'ai lu des trucs flippants sur le sujet à propos des effets secondaires. Mais apparemment toi ça t'est bénéfique ^^

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    6. La médication n'est pas anodine. On passe un examen préalable du coeur car c'est le "risque" le plus embêtant. C'est ensuite à contrôler, là je le fais contrôler toute seule, a priori je fais un peu de tachycardie qui n'est pas grave du tout si je n'étais pas sous-traitement, mais bon avec le traitement là le doc m'a donné un bêta-bloquant et je repasse un examen dans 1 mois. Maintenant j'ai jamais bu, fumé, je bois quasi jamais de coca ni de café donc je suis super "clean". Les effets secondaires les plus chiants sont les petites déprimes que j'ai parfois, encore qu ej'ai l'impression que ces derniers mois ça va mieux. Ma neuro et moi divergeons et elle veut que j'arrête, mais moi pour l'instant j'en ai encore besoin, les effets bénéfiques sont trop grands. Je travaille dur pour pouvoir m'en passer le plus tôt possible, mais pour l'instant ça m'aide beaucoup donc j'ai décidé de continuer. C'est un choix à faire. En France on est TRES frileux sur ces médocs en disant "on a pas de recul sur les adultes", heu, bon, c'est quand même prescris depuis presque 50 ans en Amérique donc on connait un peu, les risques.

      Maintenant je ne suis pas pro ni anti médication. Juste j'encourage les gens à trouver la méthode qui leur convient, sans se faire avoir par les pros ni les antis (c'est comme les vaccins, etc.) Autant pour le TDA je serais plutôt "pro" à condition qu'il y ait un travail derrière et que l'on ne repose pas uniquement sur ça, autant je suis un peu contre les anti-dépresseurs par exemple, que là je trouve qu'on prescrit beaucoup trop facilement, et parfois sans travail de fond derrière. Au moins, pour le TDA, si jamais je veux l'arrêter ou pas le prendre un jour, je n'ai aucun souci, pas de sevrage... Le médicament ne provoque pas de dépendance, c'est aussi ce qui m'a décidé. Pourtant je suis plutôt du genre à ne même pas prendre de Doliprane pour un mal de crâne, je suis plutôt phytothérapie à la base...

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  11. Haaa je connaissais un peu mais j'avais jamais lu un vrai texte sur le sujet. Par expérience est-ce que tu sais ce qui fait la différence entre quelqu'un qui a la maladie et quelqu'un qui ne fait pas l'effort de se concentrer (et autres symptomes liés ?) Est-ce qu'il y a un signe particulier que tu expérimentes subjectivement et qui te rappelle à chaque fois que c'est un handicap que tu ne maîtrises pas même en essayant ? Parce que personnellement je me reconnais dans pas mal de symptomes, (une grande majorité si je prends le test en lien) mais le fait de faire avec, de tricher pour que ça ne se voit pas (l'envie de ne pas faire rend créatif), ça ne donne pas l'impression de le vivre comme un handicap indépendant de ma volonté.
    C'est toujours dur de juger soi-même si on est démotivé par absence de volonté ou parce qu'on a pas les moyen d'avoir cette volonté, d'où je pense l'image tranchée des gens sur le sujet de la procrastination (“c'est parce qu'il ne fais aucun effort !“)

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    1. Mmmh, je ne veux pas m'avancer, moi même n'étant pas diagnostiquée, je ne sais pas si j'ai ce trouble ou pas, même si je me reconnais dans beaucoup de symptômes et que ça expliquerait éventuellement certaines choses !
      En revanche, c'est une bonne question. Je ne saurais pas vraiment quoi répondre, à par peut être les différents chemins de pensées qu'on ne contrôle pas.
      Quand tu as une tâche à faire, au lieu de l'entamer méthodiquement, tu vas être très brouillon et être constamment parasité et distrait par ce qui se passe (ou ne se passe pas) autour de toi.
      Crystal, ma correspondante sur le sujet m'a donné un test à faire assez simple : pendant deux minutes, tu notes absolument tout ce qui te passe par la tête. Si tu as pensé en moins de 2 minutes à plus des dizaines de choses sans vraiment de rapport... bah, ça peut montrer ton incapacité à te fixer sur quelque chose.

      Oh, du coup, j'ai oublié aussi de parler de l'hyperfocus : une tendance qu'on parfois les TDA... après avoir échoué à se concentrer à plusieurs reprises, certains arrivent tellement à se conditionner qu'ils peuvent effectuer la tâche pour laquelle ils se sont préparés des heures durant, sans en lever le nez, en oubliant par la même occasion de manger, aller aux toilettes, répondre au téléphone etc...

      Enfin voilà, c'est un peu vaste et complexe, et encore une fois, d'une personne à l'autre ça peut varier, donc j'ai peur de te dire des bêtises !

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    2. Principalement, un TDA ne peut pas séquencer ses pensées. Que la volonté de le faire soit là ou non. On ne peut pas prendre une pensées l'une après l'autre, les séquencer, les prioriser. C'est un sac de noeuds constants.
      Une tâche aussi simple que faire le ménage peut être un calvaire: une personne neuro-typique a la possibilité de se dire "bon, allez,je m'y mets, j'en ai pour une heure". Même si elle n'est pas motivé, une fois qu'elle a pris la décision de s'y mettre, le processus est enclenché et elle fait son ménage normalement. Une personne TDA, elle, aura beau prendre la décision, le processus neurologique qui fait qu'elle serait concentré sur sa tâche ne va pas s'enclencher. Comme en plus c'est une tâche qu'elle n'aime pas faire, c'est pire. Pendant qu'elle commence, elle va penser à autre chose, se dire "mince j'ai oublié de sortir la poubelle", "j'ai oublié de mettre un timbre sur une enveloppe" "oh tiens j'avais oublié que j'avais ce livre" "et ça c'est quoi?" "tiens à quel heure est mon rendez vous?" "et si je mettais la télé". Et encore je caricature, mais bref, le ménage qui devait durer une heure va durer 3h parce qu'elle va s'interrompre sans cesse dans son chemin depensée. Elle n'arrive pas à se dire "tiens, une nouvelle préoccupation, je la met de côté et je m'en occupe quand j'aurais fini". C'est plutôt "Vite, je m'en occupe même si c'est pas important, parce que sinon ça va dispraître et une autre va arriver". Etc, etc.

      Et le fai est que ça n'est pas que pour les tâches qu'on a pas envie de faire. Je suis illustratrice, le dessin est ma passion avant tout, et bien, je galère souvent parce que j'ai envie, la motivation, la passion, l'excitation même, et une fois face à mon carnet/ordi, je papillone, je vais voir plein de trucs, dès qu'une pensée me traverse la tête je m'interrompt, j'ai beaucoup de mal à rester focalisée sur une tâche unique.

      Il y a aussi le rapport avec les autres: on ne maîtrise pas bien les codes sociaux "classiques", si je puis dire, on a souvent trop d'impulsivité, on arrive pas à se plier aux règles, et ce sentiment d'injustice qui nous tord le ventre: on se sait très capables (le TDA va quasiment toujours de pair avec la précocité, quasi tous les TDA sont des personnes HP - Haut Potentiel), mais on arrive pas à avancer car on ne se concentre pas quand il le faut, d'où l'accumulation d'échec, l'estime de soi qui baisse, les reproches de l'entourage, on ne comprends pas pourquoi des gens ayant moins de capacités arrivent à avancer mais pas nous.

      Les tâches les plus simples sont vite des calvaire. En revanche, les deadlines, l'improvisation, ya que ça de vrai, car ça déclenche des décharges de noradrénaline qui font qu'on peut alors fonctionner très bien et faire appel à notre créativité pour se sortir de situations difficiles. Mais c'est épuisant.

      Maintenant, pour se diagnostiquer TDA ou pas, cela prend du temps: des professionnels, bien sûr, mais aussi du recul sur soi, de l'auto-observation, de la documentation. J'ai lu plusieurs livres, lu plusieurs témoignages, discuté avec ma famille (les TDA comme les non-TDA - personne n'est diagnostiqué à part moi mais il est quasi sûr désormais que mon oncle, mon père et ma grand-mère le soient), me suis retournée sur mon enfance, les situations que j'ai pu avoir, les réactions, émotions, la construction de mes relations, etc... C'est comme lever un voile de brouillard, on comprends énormément de choses sur soi. Mais ça prend du temps. On ne se diagnostique pas du jour au lendemain!

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    3. Crystal, tu dis que "quasi tous les TDA sont des personnes HP".
      L'inverse est-il vrai ? Les personnes HP sont-elles quasiment toutes TDA ?

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    4. Heureusement pour elles, non. En revanche, les personnes HP restent aussi un cas très interessant et ont du mal à fonctionner en société. Plus que les surdoués. (ex, les personnes HP ont une maturité intellectuelle plus avancée que la plupart des gens de leur âge, en revanche leur maturité émotionnelle se développe bien moins vite.) Les personnes HP en général sont en décalage, à la base. Mais tous n'ont pas des troubles neurologiques.
      En revanche, ce que je constate, c'est que quand tu regarde ton cercle d'amis, en tant qu'HP ou TDA, tu vois que tu te lie principalement à des personnes qui sont HP, ou TDA, ou surdoués, bref il y a rarement des neurotypiques dans ton entourage "proche".

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    5. Quelle différence fais-tu entre HP et surdoué ? Ce sont des termes synonymes il me semble...

      Le terme "surdoué" est tellement connoté négativement (génie, don du ciel, etc) qu'on lui substitue des termes moins agressifs, comme "haut potentiel" ou "HQI" ou "précoce" ou "zèbre"... de la même façon qu'on dit "non-voyant" plutôt que "aveugle", ou "personne du bel âge" plutôt que "vieux" ! ^^

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    6. Nope! Si on s'en tient aux "chiffres" de QI, les gens "normaux" sont entre 90 et 110, les HP entre 110 et 130, les surdoués au delà de 130. (environ, je n'ai plus les chiffres exacts en tête je dois les redemander à une amie qui se spécialise là-dedans) Les surdoués ont en général moins de soucis relationnels et émotionnel. Les HP c'est un peu la place du milieu, avec notamment cette immaturité émotionnelle et une propension plus grande que les surdoués aux troubles neurologiques. Les surdoués vont plus facilement s'adapter à la société/masse, les HPs ont beaucoup plus de mal et sont en décalage d'un côté comme de l'autre. Il y a réellement une différence entre HP et surdoués.

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    7. HP vs surdoué... C'est une théorie que je n'avais encore jamais entendu et qui me fait froid dans le dos. Vous maîtrisez sûrement le sujet TDA/H mais pas le HP. :(

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    8. Ce n'est pas une théorie, je me suis sans doute mal exprimée, désolée... Et je reconnais que je ne maîtrise pas le sujet aussi bien mais je le connais un minimum. Néanmoins, il y a une différence entre HP et surdoués, mais je demanderais à mon amie qui se spécialise là-dedans de venir l'expliquer mieux que moi car il est possible que je n'arrive pas bien à l'expliquer. Désolée si je vous ai froissée, ça n'était vraiment pas mon intention.
      Mon but n'est pas de faire un "comparatif" ou un "A vs B".

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    9. Bonjour ! Je tiens à remercier Timtimsia pour cette très jolie introduction sur ce trouble.

      Je voulais poster un petit commentaire, histoire d'éclaircir les possibles questions sur les personnes HP et surdouées. Je tiens à préciser que je ne suis pas une spécialiste de la question, mais je me suis tout de même pas mal renseignée sur ce sujet, d'autant plus que j'ai moi-même été diagnostiquée HP vers huit ans.

      En réalité, notre société a tendance à considérer que Haut Potentiel et Surdoué sont synonymes. Ce n'est cependant pas le cas. La différence réside principalement dans le fait que pour les surdoués, on peut raisonner en termes de capacité intellectuelle et pour les HP en termes de personnalité. Il est important de ne pas se baser uniquement sur les chiffres que nous donnent les différents tests d'évaluation de l'intelligence. Il s'agit d'un outil parmi bien d'autres pour déterminer les capacités de chacun, mais aussi les traits qui lui sont propres. Je m'explique. Comme Crystal l'a souligné ci-dessus, les personnes tout-venant ont, en moyenne, un quotient intellectuel situé entre 90 et 110. Pour les HP, cela oscille entre 120 et 135 et cela va au-delà de 135 pour les surdoués (maintenant, cela varie d'une école à l'autre. Ce genre de tests psychologiques ne sont jamais des sciences exactes). Sans vouloir être narcissique, prenons mon exemple. A huit ans, j'ai passé ce test et en suis ressortie avec un résultats de 142. La psychologue a expliqué à ma maman que j'avais les capacités d'une enfant surdouée. Cependant, il s'est avéré que j'étais un enfant à haut potentiel. Pourquoi ?

      Les surdoués ont des capacités intellectuelles extraordinaires, souvent dirigées vers un milieu de prédilection (comme les mathématiques, la musique). Ils ont une intelligence hors du commun qui leur permet de comprendre et d'assimiler avec plus de facilités que leur semblable. Les Haut Potentiels sont souvent très intelligents également, mais ce n'est pas tout. Ce sont des enfants avec des caractéristiques spécifiques. Je pourrais vous en citer quelques-unes, en vous disant qu'ils sont dotés d'hypersensibilité, d'une empathie hors du commun, d'une pensée que l'on appelle en arborescence, d'un sentiment d'injustice très important, d'un sentiment de non-appartenance face à un groupe qui ne les comprend pas et qu'ils ne comprennent pas en retour. Mais qu'est-ce qui les différencie vraiment ?

      Leur comportement. Vous avez sans doute déjà rencontré des enfants que l'on a tendance à décrire avec l'adverbe "trop". C'est souvent le propre des HP. "Il est trop sensible. Trop perfectionniste. Trop angoissé. Trop ambitieux. Trop passionné." Les personnes HP, et surtout dans leur enfance, font rarement les choses à moitié. Ils se passionnent pour des sujets dont ils peuvent vous citer tous les tenants. Ils se renseignent, lisent, s'informent et peuvent vous réciter des tonnes et des tonnes d'informations.

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    10. Je tiens à souligner quelque chose ; Crystal parlait d'immaturité émotionnelle. Ce n'est pas exactement ça. Il est vrai que ces enfants doués peuvent nous surprendre par leurs actions et réactions parfois très enfantines, mais, en vérité, c'est parce que leur esprit va trop vite et interprète, projette, imagine mille scénarii avant que quoi que ce soit ne se soit produit. Il me revient un exemple assez illustratif qui avait été mentionné par un conférencier. Un petit garçon, à qui ses parents avaient promis de se rendre à la mer, pique une véritable crise de larmes quand il apprend que sa maman est malade et qu'ils ne pourront donc pas partir. On a beau lui dire que c'est à charge de revanche, que ce n'est pas si grave ; il est inconsolable. Pourquoi ? Dans sa tête, l'enfant avait déjà anticipé tout le voyage. Il avait réfléchi à la durée du trajet et au nombre de pauses qu'ils auraient du faire. Il avait déjà songé à la mer, au vague et à la possible météo qu'il découvrirait sur place. Il avait pensé aux activités, aux repas et probablement même au retour. Alors quand sa maman lui dit que tout cela ne va pas pouvoir se réaliser, l'enfant se retrouve déçu, angoissé par toutes ces images dont il ne sait plus quoi faire et qu'il avait espérées, souhaitées. C'est très éprouvant pour lui, mais aussi pour la famille qui ne comprend pas sa détresse. Après tout "On peut y aller le week-end prochain." Mais lui avait déjà tout prévu. Et ce ne sera pas pareil.

      Bien entendu, je ne critique pas l'éducation donnée ou n'avance pas que cet enfant sera marqué à vie (encore heureux !). Je sais combien il est fatigant de réfléchir à toutes les possibilités, alors quand il s'agit de les expliquer à quelqu'un d'autre... Ce n'est pas une vie ! Les enfants HP ont besoin de limites. Car ils ont un fil de pensée extrêmement rapide, doté d'une association d'idées qui donneraient le tournis à n'importe qui.

      Je m'explique. Une personnes "habituelle" (je ne dis pas ça dans un sens péjoratif) va penser comme suit la plupart du temps. Pensée A entraîne pensée B qui entraîne pensée C. J'aimerais tant pouvoir joindre un schéma pour vous montrer comment cela se passe dans la tête d'un HP. Ce dernier est doté d'une pensée en arborescence. Si j'essayais de vous illustrer cela par écrit, cela pourrait être : pensée A entraîne pensée D (ils aiment beaucoup les raccourcis. Parfois, ça va même tellement vite qu'ils ne prennent même pas conscience qu'ils sont passés par B et C pour arriver à D) qui entraîne pensée Fleur et Fleur entraîne pensée Carré, qui rappelle également Histoire qui est également en lien avec pensée A. Ca vous semble obscur ? Pourtant, je vous assure, dans ma tête, c'est limpide. Cela illustre comment les HP peuvent passer du coq à l'âne sans raison apparente. Pour eux, c'est logique. Et c'est extrêmement frustrant de voir que les autres ne suivent pas, ce qui peut entrainer une certaine intolérance.

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    11. Les HP pensent différemment. Ils vont emprunter des chemins détourés, car la voie habituelle, ils l'ont assimilée depuis longtemps. A nouveau, c'est épuisant pour l'entourage et très frustrant pour les deux partis. Un autre exemple me vient en tête, qui me provient d'un témoignage de parents d'enfant HP. Leur enfant, en début d'année scolaire, avait passé un test de mathématiques, car leur prof voulait évaluer leurs capacités. Le test était en difficulté croissante et possédait vingt questions. Les dix dernières étaient donc les plus difficiles. La classe avait une heure pour répondre aux questions et devait aller le plus loin possible dans le test. Dans son esprit, l'enfant HP a raisonné de la façon suivante : « Je vais prendre mon temps et répondre aux dix dernières questions, car si je peux résoudre les plus difficiles, je peux aussi résoudre les plus faciles. » C'est logique ! C'est évident. Cet enfant a écopé d'un 10/20. Ce qui, en un sens, est logique également. Vous imaginez la frustration et la suite des évènements ; il ne supportait plus d'aller en cours. Car les HP ont un sentiment d'injustice très prononcé, qui leur donne parfois envie de retourner ciel et terre, surtout dans les situations où ils savent qu'ils n'ont pas mal fait.

      Oui, les personnes HP pensent différemment. Ils cherchent une nouvelle façon de faire, un chemin différent pour parvenir au même résultat. Il se joue des mots et les manipule souvent avec une facilité déconcertante, mais ne supportent pas les tâches répétitives. Apprendre quelque chose par coeur est infernal. Car ils ont besoin de stimulation.

      Quand je parlais d'hypersensibilité, je parle tant de sensibilité émotionnelle que sensorielle. Les HP ressentent tout plus fort. Les sons, les goûts, les couleurs. Apprendre à faire le tri n'est pas toujours évident, mais s'acquièrent avec les années. C'est en cela qu'on peut les assimiler aux TDA, mais en aucun cas les comparer. Car il ne s'agit pas d'un trouble neurologique chez les HP. Ils peuvent se concentrer des heures durant sur un sujet qui les passionne. Ils parviennent à mettre de côté les pensées parasites, mais celles-ci peuvent tout de même leur revenir en pleine figure à des moments auxquels ils ne s'attendent pas. Leur fil de pensée est vaste, mais aussi très rapide. C'est extrêmement fatigant de les côtoyer, et ils se retrouvent souvent en marge.

      Je ne dis pas que les personnes HP ont impérativement besoin d'aide. J'ai participé à quelques stages faits exclusivement pour les enfants HP, mais ça ne m'a jamais rien apporté, si ce n'est de savoir que je n'étais pas seule. Que je n'étais pas folle. Que tous ces gens que je considérais comme « lents », « en décalage », étaient tout aussi normaux que je l'étais. Que nous avions juste nos différences, mais que nous pouvions tous apprendre à les gérer.

      A retenir qu'être surdoué et HP n'est pas mutuellement exclusif. On peut être les deux, comme on peut être l'un ou l'autre. Les chiffres peuvent être utiles pour détecter cette « personnalité », comme j'aime à l'appeler, mais ça ne les détermine pas essentiellement. Une dernière chose, et puis, je me tais, car j'ai déjà suffisamment blablaté : les troubles scolaires sont souvent présents chez les HP. Tant la dyscalculie, la dysgraphie ou la dyslexie (l'esprit va souvent trop vite pour la motricité, ce qui nécessite souvent quelques séances chez un grapho-thérapeute), mais aussi l'absentéisme ou les mauvais résultats (il arrive souvent qu'ils s'ennuient en cours et cela peut même aller jusqu'au sabotage de leurs résultats, ce qui est beaucoup plus vicieux, car ils souhaitent entrer dans la norme).

      Bon, je pourrais encore parler pendant des heures. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à laisser un petit commentaire et je ferai de mon mieux pour vous répondre.

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  12. Très intéressant, j'aimerais même une suite pour en savoir plus ! :)

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  13. Bonjour,

    J'aime bien tes notes et ton blog en général.

    Tu peux faire une note sur les bipolaires ? C'est aussi invisible et peu de personnes comprennent ce qui se passe dans la tête d'une bipote (comme on se surnomme entre nous).

    Si tu peux, et si tu as envie, MERCI, sinon, merci quand même ;-)

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    1. Je conseille Le journal d'une bipolaire, une BD qui retrace le parcours d'une adolescente / jeune femme qui se découvre bipolaire.

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    2. Merci pour le lien ; )

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  14. Encore un très joli travail de ta part! :)
    Tout comme Cham, je me reconnais dans beaucoup de points comme la difficulté à me concentrer, à organiser mes pensées, à faire une tache jusqu'au bout, cet. Cependant je n'ai jamais été en réel échec scolaire, par exemple en math je me débrouille correctement! Je me demandais si dans les 20%, il n'y aurait pas des "grades". Et finalement, beaucoup ne sont t'ils pas juste des gens un peu "dans la lune"? Dans ce cas est-ce qu'on peut vraiment définir ça comme un trouble ou est-ce que ce n'est pas une sorte de caractéristique d'une partie de la population, au même titre que des cheveux roux, une petite taille ou un caractère particulièrement aventureux (exemples bien évidement arbitraires!)

    Merci beaucoup pour les renseignements en tout cas ;)

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    1. Chaque TDA est différent. Je n'ai pas été en échec scolaire complet non plus, j'étais même tête de classe jusqu'au collège, mais parce que j'avais des facilités, je n'en branlais pas une. Mon TDA ne me gênait pas vraiment quand j'étais gosse, on me laissait m'épanouir à ma guise. C'est quand j'ai entamé des études pour lesquelles j'avais travaillé dur, et que j'adorais, et que j'ai foiré en beauté, que j'ai commencé à me poser des questions.
      Définir un TDA est très complexe, car personne ne le vit pareil. Personne n'a eu le même environnement, certains TDA sont accompagnés d'autres troubles, d'autres l'ont transcrit en dépression, etc... Il n'y a pas vraiment de "grades" plus ou moins sévères, mais des facteurs favorables ou non à son appréhension.
      Néanmoins, il y a réellement un souci de base, ce n'est pas être simplement "dans la lune", si il n'y avait que ça, ça serait bien plus simple à vivre! ;)

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  15. Crystal parle des HP, j'en suis et je me retrouve beaucoup dans les caractéristiques des TDA... Bien que je ne pense pas faire partie des personnes atteintes par ce trouble ;)

    Mais je tenais à te remercier une nouvelle fois pour tes notes, et celle-ci en particulier... Je souffre de plusieurs "handicaps invisibles", et même si celui-ci ne me concerne pas directement, ça fait plaisir de voir des personnes qui font preuve d'ouverture d'esprit à ce sujet, et encore mieux, qui en parlent ! :)

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  16. http://www.nogoland.com/wordpress/2012/01/adhd/

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    1. Ce qui ce dégage de cet article (qui n'a pas de source et n'est qu'une simple spéculation, stipulé par l'auteur) c'est que c'est l'environnement qui créérait le TDA. Non, non et non.
      En ce cas, plus de la moitié de la population serait TDA! Il y a bel et bien une déficience neurologique avéré à la base de ce trouble. Car les individus TDA ne présentent pas les symptômes uniquement en temps de stress ou de mauvais environnement: ils sont aussi présents lors des périodes calmes, les environnement favorables ou les tâches menées par l'envie et la passion.

      Le TDA, c'est pas "Je suis stressée j'ai du mal à me concentrer". Ca, ça arrive à tout le monde de temps à autre. Le TDA c'est EN PERMANENCE.
      Après, l'environnement dans lequel on vit pour aider à mieux appréhender les symptômes ou non, mais en aucun cas le TDA n'est une conséquence de l'environnement même. C'est un trouble neurologique et très souvent héréditaire.
      Le nier, c'est encore reléguer ceux qui en souffrent au rang de "Tu t'invente une maladie pour te faire remarquer." Que j'aimerais prêter mon cerveau une seule journée aux gens qui ne vivent pas ça!

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  17. bon courage à toutes ces personnes atteintes de cette maladie

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  18. Le TDAH n'est pas un trouble ni une maladie, c'est un symptome.
    C'est comme le mal de tete ou un mal de ventre. Le TDAH est le symptome commun pour une florilege de cause: dependance a la cafeine (cafee ou les nouvelles boissons energetique), jeux videos, certains mode d'alimentation, depression, myopie non diagnostiquee, ennuie en classe, etc..
    Et dire que personne n'en guerit est absolument faux. Seulement ce n'est pas en s'abrutissant a la retaline ou autre que l'on en guerit. C'est en traitant les causes.

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    1. Alors, qu'on soit bien clair. Je n'ai jamais fait de pub pour la médication, quelle qu'elle soit.
      Ensuite, pardon, mais alors vraiment, pardon pour ce que je vais dire mais, je n'ai jamais vu quelqu'un dire autant de bêtises en une seule fois.

      Le TDAH est un TROUBLE, comme son nom l'indique, pas une maladie. Ce n'est en aucun cas un symptôme puisque c'est une défaillance neurologique qui est là dès la naissance.
      Dire aux TDAH que ce qu'ils ont c'est comme le mal de tête ou de ventre c'est... irrespectueux et ça montre une grande bêtise. Que tu fasses partie des gens qui ne connaissent ou n'y croient pas pour des raisons qui m'échappent, soit, mais surtout, renseigne-toi sur les faits avant de poster des trucs comme une vérité absolue :/

      Désolée, je ne veux pas faire la morale hein, mais vraiment, je me serais pas cagué à faire un post de ce genre si c'était aussi simple.

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    2. Non, non, tu as complètement faux: les causes, ce ne sont pas les choses que tu liste. Ce que tu liste, ce sont les conséquences!!
      Les causes sont BIOLOGIQUES. Comme expliqué ici, c'est une insuffisance en noradrénaline et dopamine liée à des neuro-transmetteurs défectueux. C'est une défaillance que l'on a dès la naissance!!
      Le fait d'avoir un TDAH peut conduire à des dépendances, mais en AUCUN CAS le TDAH est le RESULTAT de dépendances. En revanche, un neuro-typique qui développe ces dépendances peut effectivement développer des troubles de l'attention, mais la différence, c'est qu'il suffira de supprimer les causes de ces troubles pour revenir à la normal.
      Un TDA, tu pourras supprimer tout ce que tu veux, TU NE LE GUERIRAS PAS.

      C'est aussi idiot que de dire à quelqu'un d'autiste qu'il est autiste parce qu'il joue aux jeux vidéos!!

      Le methylphénidate est certes parfois trop vite prescrit aux USA, mais ici, nous sommes en France, je te parle en tant que française, TDA et personne sous médication. On ne prescrit pas la molécule comme l'on prescrit un Doliprane. Déjà on vérifie qu'il n'y a pas de risque cardiaque. Ensuite, cela ne se fait pas dès le diagnostique. Dans mon cas, il s'est écoulé 6 mois entre mon diagnostic et ma prise de médication. Il y a un travail de thérapie cognitive. Mais malgré tous mes efforts et mon travail, ça n'était plus suffisant: la psy a estimé que j'avais déjà pas mal de recul sur moi-même et que j'avais déjà essayé bien assez de stratégies pour dire qu ele médicament était un coup de pouce nécessaire: il me permet de mettre mon cerveau en bonne condition pour l'apprentissage et l'assimilation de ces stratégies. Une fois que tout sera bien intégré, je pourrais arrêter la médication, et c'est ce pour quoi je tends;

      On ne va pas voir un médecin en disant "J'ai du mal à me concentrer" et avoir une réponse "Oh c'est pas grave, prenez de la Ritaline". Si tu crois que cela se passe comme cela tu es bien naïf.

      Alors, avec tout le respect que je te dois, évites de ramener ta science et d'être aussi insultant envers les personnes qui souffrent de ce trouble au quotidien depuis leur naissance (car c'est vrai, ça me plait trop d'être comme ça depuis 26 ans, quelle partie de plaisir!), quand à l'évidence tu n'y connais absolument rien, si ça n'est peut-être quelques textes de propagandes anti-médicamenteux et dénigrant les handicaps invisibles.

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    3. Ah tiens et pour reprendre tes "causes" : je n'ai jamais bu de café et n'en boit pas, ni boisson énergisante, je bois du coca une fois tous les 2 mois et je détestais ça avant mes 20 ans. Je n'ai jamais touché une cigarette ou quelconque drogue, je ne bois pas, je jouais aux jeux vidéos comme n'importe quel gamin de mon âge mais ça fait longtemps que je n'ai pas touché à une console, je ne suis pas dépressive, je suis myope certes, mais je porte lunettes/lentilles depuis mes 10 ans (excuse moi mais quand t'es myope tu reste pas bien longtemps sans aller te faire diagnostiquer, parce que c'est un peu gênant, quoi), je m'ennuyais en classe certes mais même dans mes études supérieures que j'adorais et dans lesquelles je ne m'ennuyais pas du tout je me plantais... Je continue?
      C'est un vrai ramassis de bêtises ce que tu écris là, c'en est vraiment affligeant... Et extrêmemnt irrespectueux envers les gens qui souffrent de ce trouble.
      C'est comme si j'arrivais vers toi en te disant "Pffff, tes yeux bleus, c'est pas un truc de naissance, c'est juste parce que tu lis trop de BD. Arrête de lire des BDs et ils redeviendront marron !!" Oui, c'est aussi stupide que ça !!

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  19. Malheureusement, vous etes mal informe.

    Comme l'indique un neurologue specialisee dans le traitement du TDAH (Voir : http://www.examiner.com/article/pediatric-neurologist-richard-saul-claims-adhd-does-not-exist-upcoming-book) ou encore d'autres recherches dans ce domaine (comme celle-ci: http://jcn.sagepub.com/content/23/7/775) montre que:
    1) Il n'existe pas de preuve de l'existence d'un trouble TDAH que l'on peut definir de maniere scientifique
    2) Que le TDAH recouvre un ensemble de symptomes
    C'est a dire que quelqu'un qui lit une definition des "troubles TDAH" et qui possede au moins certaines des characteristiques de ces troubles va s'identifier automatiquement a quelqu'un soufrant de TDAH.

    En d'autre terme, de maniere simple, en faisant un MRI ou tout autre examen neurologique, il est impossible de dire si vous souffrez ou non de TDHA. Le diagnostic se fait en utilisant des methodes beaucoup plus subjectives.

    Le probleme c'est que ce diagnostique cache la veritable nature du probleme. Comme je l'ai ecrit precedement certaines personnes ont ete "guerit" en changeant par exemple leur habitudes alimentaires, d'autres en menant une therapie, etc. L'autre danger c'est la prescription de stimulants qui vont cache pendant un temps les veritables causes de ce mal.

    Je ne vois pas en quoi comparer le TDAH avec un mal de tete. Cela n'a rien de degradant. Certaines personnes sont plus sujete aux mal de tetes mais on sait tous que d'avaler des comprimes d'aspirine soulage mais ne regle pas necessairement le probleme. Certains mal de tetes sont d'origine neuronales elles aussi (tumeur au cerveau par exemple). Mais on ne guerit pas d'une tumeur au cerveau en se bourant de paracetamol!

    Pour le TDAH, les personnes qui en souffre, souffre d'un mal reel. Mais ce n'est qu'un ensemble de symptomes de quelque choses qui peuvent etre grave et qui ne disparaitra pas avec des stimultants.

    @Crystal: je n'ai jamais ecris que le caffee etait la seule et unique cause de ce diagnostique. Il y a bien d'autre causes tel que le syndrome de tourette, Syndrome de l'X fragile, la retardation mentale , l'autisme, l'alcoolisme, des problemes auditifs, la myopie, la dependance a certaines substances, etc..

    Maintenant c'est vrai que le TDAH peut etre utilisee comme une escuse facile a ses propres deboires. Ce n'est evidement pas le cas pour les personnes s'exprimant sur ce forum mais si j'etais vous, j'aurais un peu plus d'esprit critique notament lorsqu'il s'agit de nouvelles "maladies/troubles" dont la recherche est subventionnee par des laboratoires pharmaceutiques. Surtout qu'en l'occurence le diagnostique ne se fait pas de maniere medicale ou scientifique mais via quelques questionnaires (d'ou l'explosions de cas de TDHA au USA).

    A titre d'exemple de "diagnostique" au RU (http://www.nhs.uk/Conditions/Attention-deficit-hyperactivity-disorder/Pages/Diagnosis.aspx). Comme vous le voyez, si vous avez ratez vos etudes, n'avez pas d'amis, avez des problemes de coeurs et une tendance a vous endettez, alors vous souffrez de TDHA (si vous avez ce probleme depuis l'enfance). Il n'y a absolument pas de tests neurologiques.

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    1. Encore une fois, personne n'a dit que les médicaments soignaient. Au contraire, ils peuvent vaguement CONTENIR les symptômes, rien de plus, et ne sont pas toujours nécessaires et/ou recommandés.
      Je suis au courant de tout ce que tu dis par rapport au processus de diagnostique, et ça ne fait que donner de l'eau aux moulins de gens sceptiques comme toi.
      Et je ne doute pas de intentions peu honnêtes que peuvent avoir les lobbys pharmaceutiques.

      MAIS, dire que le TDA est en réalité un symptôme est pour moi une vraie erreur. Je connais une neuropsychiatre qui s'occupe de TDA et s'atèle à les diagnostiquer de façon subjective, comme tu le dis.
      C'est son boulot, les faits scientifiques, et pourtant jamais elle n'a minimisé ce trouble, parce qu'elle voit ce que ça produit sur ses patients.

      Peut être que dans 150 ans on trouvera une origine antérieure au TDA, plus que la déficience neurologique, mais en attendant, c'est un fait avéré : déficit en noradrénaline/dopamine qui a des conséquences directes et sérieuses. C'est SUR. Je n'ai jamais dit qu'il fallait du coup prendre des médocs, j'ai juste dit que ça pouvait au mieux contenir et/ou atténuer les symptômes, en aucun cas guérir.
      Je ne vois pas comment on pourrait guérir d'un trouble neurologique implanté dès la naissance, si ce n'est en contenant les symptômes par des exercices quotidiens, en se forçant etc. Ce n'est pas guérir, c'est se fondre dans la masse et essayer de se convaincre qu'on est comme tout le monde.

      Mais bref, ça reste ton point de vue, je ne vois pas l'utilité de débattre de ça à part pour te faire remarquer que tu as quand même tendance à minimiser les choses, et c'est ce que je veux éviter ici, avec ce post, parce qu'en tant que neuro-typique, c'est un peu simple pour toi d'avancer que tout va bien et qu'il y a pas besoin de s'en faire une montagne et qu'on est trop naïfs.

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    2. Pour ton dernier lien, c'est absolument grossier. Je ne mets pas l'échec de mes études entièrement sur mon TDA mais cela a énormément contribué. Est-ce que pour autant j'ai raté ma vie? Non, j'avance, j'ai beau accumuler les échecs, j'ai aussi des succès dont je suis fière car je ne laisse en aucun cas un trouble dicté ma vie. J'apprends à le gérer pour au contraire avancer mieux, je ne me terre pas chez moi en déprimant et disant "de toute façon je ne réussis rien vu que j'ai un TDA." Si j'avais du mal à me mêler aux gens de mon âge plus jeune, ça fait bien longtemps que ce n'est plus le cas et que j'ai des amitiés solides et sincères, je ne me suis jamais endetté. Mon père et mon oncle sont des personnes hyper sociables, qui ont réussi dans la vie en suivant leur voie, mais qui malgré tout ont (et sont encore) souvent gênés par les troubles TDAH.
      C'est absolument idiot de penser que le diagnostic ne se fait que sur ça. Encore une fois si tu me lis bien, je reconnais qu'aux USA on diagnostic un peu vite, et je ne nie pas l'existence de lobby pharmaceutiques, mais ça n'est pas valable que pour le TDA.

      C'est absolument infect de dire à un TDA qu'il se cherche des excuses et s'invente une maladie. Ce qui est nécessaire pour aller mieux, et qui demande justement un gros travail, c'est le travail sur la culpabilité: on nous accable toute notre vie en disant qu'on ne fait pas d'efforts, qu'on s'invente des excuses, du coup on culpabilise en disant que tout est de notre faute. Cette culpabilité s'étend à la famille, aux parents, qui culpabilisent et se disent que malgré tous leurs efforts, ils n'ont pas bien éduqués leur enfant. Ils culpabilisent en disant que c'est de leur faute si leur enfant a une défaillance.
      Et c'est ABSOLUMENT ESSENTIEL de comprendre que ça n'est ni la faute des parents ni la faute du TDA, mais que c'est simplement un trouble neurologique auquel on ne peut rien, si ça n'est apprendre à le gérer au mieux!! Et se débarasser de cette culpabilité est difficile mais absolument essentiel pour s'accepter et avancer, et toi, tu arrive avec tes gros sabots et tu nous la rebalance dans la figure?

      Lamentable. Et encore une fois, c'est toi qui est bien mal informé. Une fois que toutes tes précieuses pistes sont écartées, que te reste-t-il? Tu fais partie de ces adepte du "oh il suffit de bien dormir, bien manger, et tout s'arrange." J'ai juste envie de te rire au nez. Si je ne trouvais pas tes messages aussi affligeants de bêtise.

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    3. @Crystal: Mes posts sont respecteux et j'aimerais que vous en fassiez autant. L'insulte n'est jamais un bon argument.

      D'autre part, les "betises" auxquel vous faites references sont en realite basee sur des etudes scientifiques dont j'ai donne les liens. Concernant le derniers lien, il se trouve qu'il s'agit du site officiel du NHS anglais donc on ne peut pas faire plus serieux.

      D'autre part je n'ai jamais ecrit que les personnes diagnostiquee TDA ne souffraient pas. Elles souffrent (et c'est votre cas), c'est pour moi une evidence.

      Mais comme je l'ai ecris, elles sont mal-diagnostiques. Le probleme c'est qu'un mauvais diagnostique implique une prise en charge defaillante. C'est comme de donnee une aspirine a une personne souffrant d'une tumeur au cerveau.

      Donc pas la peine de monter sur vos grand chevaux ou d'etre insultantes. Ce que j'ecris ne sont pas des betises: ce sont des donnees provenants d'etudes scientifiques serieuses. Apres, c'est vrai, personne ne vous oblige a les croires.

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  20. Bon sang. Je n'ai jamais lu autant de bêtises.
    Mal informée? Bien sûr. Bien sûr. Après tout cela ne fait pas plus de 3 ans que je me renseigne sur ce trouble, que j'ai lu des tonnes de livres, d'articles ("pour" et "contre" si j'ose dire), recueilli des témoignages, discutés avec des gens et suis suivie par une neuropsychiatre des plus reconnues en France pour ce trouble, mais oui, tu as raison, je suis mal informée.

    Si des personnes ont "guéri", c'est qu'elles ne souffraient PAS de TDAH à la base, mais avaient simplement des stimuli extérieurs qui jouaient sur leur concentration.
    Parce que j'ai tout fait - sport (4h par semaine désormais, et j'en ai toujours fait de mes 4 à 19 ans, mon père qui souffre du même trouble a été sportif semi-pro, même alimentation, etc), alimentation saine (j'ai grandi dans le sud avec une alimentation riche en oligo éléments, poissons, légumes, bref, tout ce qui est recommandé pour aider les TDA), j'y fais d'autant plus attention maintenant, thérapie cognitive, travail sur moi, j'ai remis mon cycle de sommeil en ordre, bref, toutes vos méthodes là, j'ai tout cherché, étudié toutes les pistes, avant de me décider pour la médication, parce qu'à la base, je n'aime pas les médicaments.

    Bingo, tu sais quoi? J'ai pas "guéri". Quelle surprise. Je suis juste en meilleur condition pour appréhender mon TDA mais mon cerveau est toujours aussi bruyant, mon chemin de pensée toujours aussi chaotique, et j'en passe.

    Et lis moi mieux: je n'ai jamais dit que le médicament GUERISSAIT le TDAH. NON NON ET NON. C'est, pour prendre un exemple physique, l'équivalent d'une béquille pour quelqu'un qui boîte!! Ou de lunettes pour un myope!! Ces attributs ne guérissent pas, mais ils sont une AIDE. Ils aident à la rééducation, pour trouver comment GERER son TDAH et non pas le GUERIR, puisqu'encore une fois, on en guérit pas.
    C'est pareil pour l'autisme: on n'en guérit pas, mais on peut apprendre aux gens qui en souffrent à mieux le gérer.


    Par contre, cette phrase, "excuse facile", excuse moi mais pour qui te prends-tu??? As-tu la moindre idée de ce qu'un TDA peut vivre, au quotidien, quand ce trouble se met en travers de son chemin sur tous les aspects de sa vie? Non tu n'en as aucune idée, évidément!! Dieu que j'aimerais te prêter mon cerveau une journée!!

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  21. Un grand merci pour cet article, très simple, mais qui reprend l'essentiel. Je m'empresse de le partager !!

    @Crystal
    Dans chacun de tes commentaires je me retrouve entièrement.
    J'ai 23 ans et j'ai été diagnostiquée l'hiver passé au Québec. Quel soulagement quand on m'a dit que j'avais ce trouble. On mettait enfin un mot sur une souffrance bien réelle ! Rentrée en France deux mois après, c'est là que ça a été difficile de me faire prendre au sérieux. Mais depuis septembre je suis traitée. Pourtant c'est encore souvent compliqué pour moi d'accepter ce trouble et comme tu le dis c'est des ajustements à faire dans sa vie, de nouvelles habitudes à prendre, un nouveau rythme à créer, de nouvelles règles à mettre en place pour essayer de se rendre la vie plus simple. En tout cas te lire fait du bien, je me sens vraiment moins seule !!

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    1. Oui, c'est réellement méconnu en France et c'est vraiment difficile, un vrai parcours du combattant!
      Mais comme tu dis, ne serait-ce qu'identifier le trouble, quel soulagement! Je ne sais pas toi, moi j'ai eu l'impression qu'un voile de brouillard épais se levait petit à petit et sur mon passé, mais aussi sur le présent et mon futur! Je suis bien mieux armée désormais pour avancer dans ma vie et elle s'en est trouvée transformée!
      Si jamais tu veux discuter un peu plus, n'hésite pas à m'envoyer un mail =)

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  22. Même si mes puces en souffrent je les aime de tout mon coeur et je les accompagnerai et je les protegerai des mauvais commentaires

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  23. Merci merci merci issue d'une famille de T.D.H.A ,mon papa, mon frère et moi souffrons de du trouble avec hyper activité et mon mari et son papa sont déficitaire d'attention sans hyper activité... nous avons logiquement donné naissance a un petit garçon de maintenant 4 ans qui a été diagnostiqué il y a qq mois comme souffrant lui aussi de ce trouble avec une grosse hyper activité... mais à chaque fois nous devons expliquer que pour nous mais surtout pour lui l'effort pour se concentrer et 5 fois plus fatiguant que pour qqun qui n'en souffre pas! Alors merci de l'expliquer simplement et avec humour

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  24. Kirilluk, nier les faits ne les fait pas disparaître. Et ce n'est pas parce que quelqu'un dit quelque chose qu'il faut absolument y croire, même si cette source paraît fiable. Il faut savoir relativiser les choses...

    Par exemple, je vais prendre un exemple flagrant. Il y a de cela plusieurs années ( hmm on remonte loin en arrière et dans les mentalités!), les femmes différentes étaient prises par des sorcières par le clergé, car différentes des croyances de l'époque. Le clergé se base sur la Bible...livre de vérité, car livre de Dieu...Donc ce que dis un prêtre est absolument vrai, car c'est lui et lui seul qui détient la vérité absolue et divine ! Est-ce que la Bible dit qu'il faut maltraiter les autres ? Non le message, si on le met simplement est: Aimez-vous les uns les autres. C'est simplement la bêtise humaine... Et que faisaient-elles de si mal que de soigner quelqu'un avec des herbes médicinales que leurs mères leurs ont enseigné de génération en génération... ? Pourtant le clergé ne voulait rien entendre et "grâce à l'Inquisition, le monde était libre de ce fléau du mal"... Les gens allaient jusqu'à dénoncer leur voisin et même leur propre famille...Souvent ces femmes étaient craintes et elles vivaient seules, ce qui est, bien sûr ? un péché (ou presque ?) aux yeux de l'époque. Les gens avaient peur d'avoir peur et laissaient cette peur guider leurs actes au lieu de se renseigner convenablement... J'avoue qu'ils n'ont pas eu la même possibilité que nous question accessibilité et qualité de l'information, mais quand même...C'est ce que fais l'ignorance ... volontaire ou non!

    Contre-attaque : Non je ne suis pas en train de dire que tu as peur...mais que tu n'exerce pas un sens suffisamment critique. En tant qu'universitaire ( en adaptation scolaire rien de plus !), je me sens concerné par tes propos puisque j'y ferai sans doute face plus tard, une fois mes études finies. Des parents frustrés que leur enfant ne réussissent pas et encore dans leur phase de négation, de colère ou peu importe parce qu'ils savent que leur enfant ont le potentiel, mais pense qu'il s'amuse peut-être à tout foutre en l'air ? Hmm ce n'est que supposition ! Parlant de mes études, tu viens de foutre en l'air une partie de mes études et tu prends pour de la foutaise ce que je suis en train d'étudier... Mais non seulement mon université, mais ce en quoi je crois, mais aussi tu ridiculise le gouvernement canadien et québécois... leurs politiques et leurs systèmes scolaires...Intéressant. J'aurai à travailler un jour avec des enfants TDA/H, ce qui est un défi en soi très intéressant à relever...

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  25. Mais pour revenir au clergé et à l'Inquisition, c'est ce que les gens croyaient...Aujourd'hui, est-ce que tu brûlerais ta cousine parce qu'elle est TDA/H ? Ou qu'elle est un tant soit peu différente de tes standards? Oh God, non au contraire! Je doute que tu sois capable de le faire...Et la différence fait la beauté de ce monde froid et calculateur. Il ne faut pas rester dans le voile de l'ignorance ! Aujourd'hui, c'est très facile de donner son opinion...qui n'est pas toujours objectif. Et puisque c'est facile, et bien certaines personnes disent n'importe quoi...Les personnes étaient internées simplement parce qu'elles étaient différentes voilà plusieurs années... Les conditions de vie étant lamentables, les personnes finissaient réellement par devenir folles... Écoute, si on te martyrise pendant des années et qu'on te martèle sans cesse que tu n'es rien... Tu finis par y croire ! Phénomène purement psychologique très intéressant à étudier.

    Tu peux être sceptique, mais lit cet article, c'est intéressant : http://www.douglas.qc.ca/info/trouble-deficit-attention

    Sur ce même site, voici un autre lien...La première certification est ceci : L'Institut Douglas a obtenu d'Agrément Canada, un agrément sans condition jusqu'en 2014. Il se classe ainsi parmi les meilleures institutions au Canada. Et voici même le rapport : http://www.douglas.qc.ca/publications/232/file_fr/rapport-agrement-mai-2011.pdf

    Si tu doutes encore, tu peux lire un livre de Georgette Goupil, qui est très intéressant et fait un bon survol des EHDAA : Goupil, G. (2007). Les élèves en difficulté d'adaptation et d'apprentissage (3e éd.) Québec, Canada : Les Éditions de la Chenelière inc.

    Elle est très intéressante à lire... Voici sa bibliographie ! http://www.cheneliere.ca/884-auteur-georgette-goupil.html

    Tu peux aller lire des articles universitaires sur : http://www.erudit.org/ ou tu peux même utiliser cette base de données... http://biblio.uqar.ca/aide/trouver-des-articles-de-periodiques-bases-de-donnees3/#bases-de-donnees-utiles-en-education

    Cette base de données peut te donner des articles français ou en anglais... Si jamais tu es sceptique, et bien, je baisse les bras. Cela ne sert à rien d'argumenter. Je ne veux absolument pas te convaincre, loin de là, mais simplement que tu considères mon opinion, donc celle de l'auteure, de Crystal et d'autre encore qui n'osent pas dire leur opinion... Reste dans tes positions, mais regarde la mienne.. et penses au calvaire que des gens comme Crystal vivent tous les jours et ce, depuis leur plus jeune âge... Ces personnes souffrent de leur différence. Penses-tu qu'elles y voient du bonheur ? Penses-tu qu'elles vivent cela avec légèreté et insouciance ? Non, dans la vie, rien n'est rose... Rien n'est blanc ni noir...Tout est gris. Elles ont appris ( même adultes, ils continuent d'apprendre) à vivre avec.. Chaque jour, elles revivent cette difficulté et la surmonte...Non, c'est gens ne sont pas fainéants ni plaignard. Stoïquement, ils continuent avec courage... On devrait apprendre d'eux une bonne dose d'humilité et de respect ! Ils ne vivent pas avec cette différence pour "le trip" d'être différent... Certaines épreuves de la vie ne sont absolument pas amusante et de plus, ce sont souvent les moins amusantes que l'on est obligé de passé au travers.

    Crystal, cela a été un vrai plaisir de lire ce que tu écris :) J'aime bien ta description de ton cheminement ! Cela met un peu de concret dans ma vie étudiante et encore trop théorique !

    Ce blogue/site est merveilleux et remplis d'informations intéressantes! Bravo à l'auteure ( désolée chérie, j'ai lu ton nom rapidement donc non mémorisé), c'est un travail merveilleux !

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  26. Merci pour ce post. Tous les TDA t'en remercie. A tel point handicapant que le jour où j'ai été "diagnostiqué", j'en ai pleuré ... de joie. Un poids énorme m'était enlevé des épaules ... Non, je ne suis pas un fainéant, un bon à rien à qui on ne peut rien demander, un doux rêveur incapable de terminer quoi que ce soit ... C'est pas de ma faute ... Arrêtez de nous dire qu'il "suffit de faire un minimum d'effort" ... Demanderiez-vous à un cul de jatte de courir le 100 m en moins de 10 secondes ? Non ? Ben nous, c'est pareil ...

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  27. Bonjour;
    Est ce que l'article du blog, qui est extrêmement bien détaillé, soit dit en passant, serait disponible en PPS par ex, pour qu'on puisse l'imprimer sous forme de petit livret à distribuer aux maîtresses de l'école de mon fils ?
    J'ai beau expliquer qu'il en est atteint .. mais, autant pisser dans un violon, ça reviendra au même ...
    Merci d'avance !!

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    1. Bonjour ! Je n'en ai pas fait de Power Point, je ne sais pas comment on fait ça :/
      En revanche, contactez moi par mail (rendez-vous dans l'onglet Profil puis cliquez sur le texte) et je pourrais éventuellement vous envoyer les images en assez bonne définition.

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  28. Bonjour et félicitations !

    Pour ton talent et pour la lumière que tu fais simplement et efficacement sur ce trouble.
    Je suis blogueuse littéraire, mais je fais également une place (de plus en plus importante) au handicap sur mon blog parce que... je me suis réveillée !
    J'aimerais parler de ta BD et éventuellement la mettre sur mon blog. Serais-tu d'accord ? Mon but est de rejoindre d'autres personnes sur la blogo pour faire passer le message le plus largement possible. Comme on dit, rendre ça « viral » ! :-)
    Encore bravo et à bientôt !
    Marion

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  29. Merci pour cet article très bien fait sur une des maladies de mon fils, Léandre. Il a été diagnostiqué il y a un an, à l'âge de 8 ans. Il n'a pas de traitement médical car suite aux essais que nous avons faits, les troubles augmentaient très fortement et il devenait agressif. Je gère sans et pour l'instant, cela se passe bien.
    Encore une fois merci ;)

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  30. Oh my god ! Je découvre ton blog et je vois ce post sur le TDAH... c'est tellement ça !! C'est tellement EXACTEMENT ça ! C'est comme être percé à jour sans que ce soit désagréable. Merci pour ce post !

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  31. Timtimsia, tu as déclenché quelque chose d'incroyable avec un post super bien fait.
    A 40 ans j'ai découvert "tous mon problèmes" il y a 7 ans. Thérapie de couple -> direction le spécialiste (http://www.dreunicewong.com/biography.php). Diagnostic complet, historique école, études, carrière, etc...
    Soulagement immédiat, je ne suis pas fou, je ne suis pas seul.

    Ca met un cadre sur comment améliorer sa vie et connaitre la raison des échecs auxquels on fait face tous les jours, ça permet aussi de savoir que l'on est meilleur sur certains points que d'autres et pourquoi.

    Les commentaires de Crystal sont incroyables de vérité sur ce qu'on vit tous les jours. Il y en a beaucoup mais pour en citer quelques-uns:
    - arriver a contrôler son sommeil
    - zapper de site en site
    - je déteste avoir une maison en désordre et pourtant c'est régulièrement le bordel

    7 ans plus tard, j'ai lu plusieurs bouquins sur le TDA(H) principalement ceux de Dr. Hallowell dont le fameux Driven to Distraction, et des centaines d'articles, recherches, Harvard, et autres, Neuroscience. Et surtout je vis avec tous les jours.
    Diagnostiqué en Asie ou j'habitais jusqu'en 2012, il n'y a pas du tout de préjugé quand à l'existence du trouble.

    Par contre en rentrant ici en France, c'est incroyable de voir l'ignorance de la plupart des médecins à ce sujet de nos jours. Quand Crystal dit “quand même la médecine vous rechigne", c'est exactement ça. C'est déjà assez dûr de vivre ce qu'on a au jour le jour, qui plus est le jugement des autres à nous rabaisser constamment sans qu'ils ne comprennent ce qu'on vit, mais quand les médecins renforcent ça par ignorance c'est le comble. Et trouver un psychiatre spécialiste en TDA, à moins d'être à Paris?

    Le sur-diagnostic américain est un vieux cliché d'il y a une vingtaine d'année qui a beaucoup de mal a disparaitre de part le fait que tous les ignorants, docteurs y compris, se jettent dessus pour ne pas avoir à expliquer le trouble en détails, et pendant ce temps il y a plein d'adultes et d'enfants qui ne savent pas pourquoi ils se plantent en répétition.

    Haut QI, intelligent(e)s, 3 idées par jour à changer le monde, dilluées dans un torrent de pollution mentale parasitaire, ou encore, se retourner et regarder derriere toutes les 10 minutes en réalisant que notre fil de pensées s'est éparpillé comme une flaque sans avoir rien pu faire, et se dire que c'est finit, pour constater le même résultat.

    Sauf! quand c'est un sujet qui nous passionne, et là, on est en trance sur le sujet et impossible de nous en sortir. Malheur à celui ou celle qui essaye d'ailleurs au risque de nous voir exploser de rage pour avoir perdu le fil, le rythme, l'hyperfocus.

    "Un vrai TDAH ne peut pas guérir". C'est un fait, c'est génétique et il y a plein d'études qui le prouvent, encéphalogrammes, etc. Il y a des facteurs exacerbants, fatigue, sport, vie saine, poisson, mercure, etc... qui ont d'ailleurs un effet similaire de déconcentration sur des non-TDA. On peut les maitriser un peu, mais ça ne va pas faire disparaitre le TDA. Les médicaments sont pour moi très efficaces, mais il ne pallient au trouble que partiellement, ce qui ne veut pas dire qu'ils ne sont pas justifiés, s'ils empêchent nos enfants de redoubler ou décrocher de leurs études de justesse.

    Timtimsia, Crystal, et nous autres, il faut continuer de communiquer, de parler de ce handicap, qui s'il est identifié, peut devenir une capacité extraordinaire. Je pense que ça serait plus productif pour les non-TDA d'arrêter de polémiquer sur les médicaments, et la vie saine, puis de voir ce qu'on peut en tirer de positif :-)

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  32. Merci pour cet article. J'ai cet handicap et la plupart des gens ne savent même pas ce que c'est.
    Je suis juste une feignasse immature pour eux, et qui ne fait aucun effort pour changer.
    Je me sens moins seule d'un coup. Merci.

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  33. Merci pour ce super strip.
    C'est dingue comme l'existence des tda sans hyperactivité et le fait que le tda reste à l'âge adulte est ignoré.
    Alors qu'une fois diagnostiqué et accompagné on peut VRAIMENT mieux s'adapter à son fonctionnement.

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